La santé mentale est une composante essentielle de la santé. Pour un enfant ou un jeune, il y a deux périodes clés sur lesquelles il faut veiller : la période périnatale et l’adolescence. Ces deux moments transitoires vers l’âge adulte seront primordiales et traduiront d’un équilibre entre les différentes sphères de la vie : sociale, physique, économique, émotionnelle et surtout psychique. Si cet équilibre vacille, c’est tout l’individu qui peut perdre pied.
Définition
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté ».
Symptômes
Toute personne vit des émotions, ressent des choses. Vivre dans un environnement sain et bienveillant favorisera le bien-être de l’enfant ou du jeune. À l’inverse, un environnement sujet à l’indifférence, au stress, aux inquiétudes, au changement d’humeur, aux difficultés parentales voire à la dépression aura un impact considérable sur l’enfant : tristesse, colère, méfiance, excitation, introversion voire même solitude. Il y a une différence à faire entre un sentiment normal et un trouble : la perception. En effet, lorsque cela perturbe les activités quotidiennes de l’enfant ou du jeune, cela peut amener son lot de souffrance et installer un mal être. Pour que cette souffrance ne s’installe pas chez le jeune, des solutions existent : une alimentation saine, de l’exercice physique, des liens sociaux, l’ouverture à toute sorte d’art (musique, dessin, peinture, littérature, cinéma,…) ainsi que des parents attentifs et affectueux.
Troubles
Certains troubles sont plus connus du grand public comme la dépression, les troubles anxieux, les troubles du spectre autistique ou encore les troubles des conduites alimentaires. Il existe bien d’autres troubles, qui peuvent s’associer, et avoir un impact sur la vie quotidienne des enfants, des jeunes ainsi que sur leurs familles. Voici une liste non exhaustive :
Diagnostic et aides possibles
La suspicion d’un trouble de santé mental chez un enfant ou un jeune peut se faire par différente personne : un proche ou membre de la famille, un.e enseignant.e un.e éducateur-rice, un.e assistant.e social.e, un parent, un.e professionnel.e de la santé et le plus souvent lors d’une consultation chez un médecin traitant. Ce dernier utilise des critères cliniques qui permettent de déterminer à quel moment les pensées ou émotions de l’enfant ou du jeune cessent d’être considérées comme normales mais plutôt pathologiques. Pour certains troubles, il n’existe pas de test précis mais cela se déroule plutôt lors d’un entretien entre l’enfant ou le jeune. Pour d’autres troubles, des spécialistes utilisent des test d’évaluation précis : le syndrome de l’X fragile, le syndrome de Rett et le syndrome de DiGeorge s’évaluent par un test de sang, les troubles de l’alimentation sont diagnostiqués par une équipe pluridisciplinaire (diététicien.ne, pédiatre, psychologue, pédopsychiatre).
Lorsqu’il y a suspicion d’un trouble mental, la première chose à faire est d’en parler à son médecin traitant. Sinon, il existe des lieux vers lesquels se tourner :
- Services de santé mentale pour enfants et jeunes – Born in Brussels
- PsyBru
- Bru-Stars
- Hôpitaux/services pédopsychiatriques bruxellois
- Centre ZELIG, détection précoce et intervention des troubles psychiatriques