L’allongement du congé de paternité approuvé à la Chambre

La Commission des Affaires sociales de la chambre a approuvé, ce 8 décembre, l’allongement progressif du congé de paternité. Ce dernier, validé début novembre par le conseil des ministres, passera donc officiellement de 10 à 15 jours dès janvier 2021. Et sera encore prolongé de 5 jours en 2023.

Dès que ce congé prolongé entrera en application, les jeunes papas ou coparents pourront le prendre de manière souple ; soit dès la naissance de l’enfant, soit dans les quatre mois qui suivent l’accouchement. Cependant, des restrictions seront appliquées pour certains travailleurs ou encore pour les parents adoptifs. C’est le point noir de la mesure.

Un congé prolongé, mais pas pour tous

Si la majorité des acteurs et politiques saluent la mesure comme une avancée importante vers une plus grande égalité entre les parents, certains, dont la députée cdH Catherine Fonck, déplorent que cet allongement ne concerne pas tous les statuts de travailleurs. Les parents adoptifs sont aussi les oubliés de cette mesure. Elle a déclaré à ce propos : « Il ne serait pas acceptable que certains pères et coparents aient un congé de naissance allongé dès le 1er janvier 2021 et pas d’autres parents, notamment les intérimaires mais aussi les fonctionnaires des entités fédérées (enseignants, etc.) et des pouvoirs locaux. (…) Le gouvernement refuse d’inclure dans ce projet de loi des dispositions pour l’allongement du congé pour les parents adoptifs ».

Dernière ligne droite avant l’application

Pour être pleinement applicable, la mesure doit encore être approuvée la semaine prochaine en plénière lors de l’approbation de la loi-programme validant les nouvelles politiques de la Vivaldi, dans le cadre de son budget 2021. Simple formalité.

 

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