Participez à une toute récente étude provenant de l’Université de Montréal (Canada) – partagée par l’association TDA/H Belgique– intitulée « Les effets de la musique sur le cerveau des jeunes ? ». Cette étude vise à soutenir les jeunes touchés par un Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité et s’adresse à tous les jeunes âgés entre 12 et 17 ans avec un TDAH ou non.
Souvent mal perçu ou banalisé, le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) touche pourtant jusqu’à 5% des enfants en Belgique. Ce n’est que vers les années 80 avec la création des classifications psychiatriques que le terme TDAH fut prononcé. Pour tous les jeunes et même les adultes qualifiés d’agités”, de distraits voire d’instables, une prise en charge est dorénavant possible pour mieux vivre au quotidien. Rappelons que le TDAH, ce n’est pas “juste un trouble psy” car il impacte considérablement toute la vie d’un jeune ; sphère scolaire, professionnelle, sociale et familiale.
Nous sommes tous différents, c’est cette différence qui fait notre force et notre beauté intérieure.
Ensemble, apprenons aux autres à apprécier nos différences et celles de nos enfants. Pascale De Coster, fondatrice de l’asbl TDA/H Belgique
La musique influence l’humeur et/ou la concentration ?
L’étude porte sur l’influence de la musique sur le cerveau d’adolescents ayant eux-mêmes ou non des difficultés d’attention. Car, pour certain, écouter la musique aide à se concentrer alors que pour d’autre, il est impossible d’effectuer une tâche avec le moindre bruit. Contribuer à la recherche est important car cela permettra à de nombreux jeunes de réaliser leurs activités du quotidien et aidera certainement leurs familles à les accompagner.
Comment participer ?
→ Pour prendre part à l’étude, rien de plus simple : comprendre le français, être âgé entre 12 et 17 ans avec un TIDAH ou non et disposer de 20 minutes devant soi.
→ Étude en ligne ou écrire à l’adresse mail : musec@psy.umontreal.ca ou à scanner le code QR sur l’image.
Reconnaissance et prise en charge
Le TDAH est reconnu comme un trouble : une base neurologique et génétique influencé également par l’environnement et d’autres facteurs psychosociaux. Les personnes qui vivent avec ce trouble sont amenées à présenter les symptômes suivants : inattention, impulsivité, difficultés émotionnelles ou organisationnelles et ils peuvent bien souvent s’associer à d’autres troubles comme la dépression, des troubles anxieux, ou encore des troubles du sommeil. Chez le jeune, c’est souvent l’enseignant qui va repérer les premiers signes : agitation motrice, difficultés à suivre les consignes ou troubles attentionnels. Son diagnostic souvent pressenti au départ par le médecin généraliste est complexe à établir et requiert une attention particulière ainsi qu’un travail en collaboration avec l’adolescent, sa famille et une équipe pluridisciplinaire.
« Beaucoup de choses peuvent déjà améliorer le quotidien, même sans traitement médicamenteux. Lorsqu’un parcours de soin est mis en place, c’est bien souvent par le médecin généraliste qui va ensuite rediriger vers un professionnel spécialisé en TDAH. Par contre, il faut former les médecins de première ligne au dépistage, afin d’améliorer la fluidité de communication et de prise en charge entre les différentes lignes de soins », Pr Oswald, Directeur du Service de Psychiatrie de l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (H.U.B), interrogé par les équipes communication du même hôpital.
Quelques mots sur l’association
D’une volonté de changement, de (re)connaissance du TDAH et d’information est née en 2004 l’association TDA/H Belgique. L’association est proactive en partageant des outils et des campagnes afin d’améliorer le quotidien des personnes touchées de près ou de loin par le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité. Elle organise et anime des conférences et dispose d’un site internet. Elle édite régulièrement des brochures informatives et met à disposition du grand public une bibliothèque, une page facebook, un blog, et elle édite une newsletter mensuelle. De plus, elle organise des groupes de parole et des ateliers pour enfants, adolescents et adultes. L’asbl forme les enseignants, les professionnels de la santé et de l’éducation ainsi que pour les parents.
→ Pour en savoir plus sur l’association TDA/H.be
À LIRE AUSSI :
- « BOEM » : le nouveau créneau de la plaine inclusive Le Monde d’Ayden pour les enfants hyperactifs, TDAH ou avec troubles moteurs
- Traiter le TDAH chez les jeunes grâce au jeu vidéo, c’est possible !
-
Santé mentale à Bruxelles : réalités et perspectives, un parcours de dingue
-
« Davantage de soins de santé mentale numériques », plaide le Conseil Supérieur de la Santé
-
Santé mentale : la Maison de soins psychiatriques « Titeca » s’agrandit !
-
Sortie littéraire : « Les Dragons » redonne de l’humanité aux ados en souffrance