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L’Unicef propose aux enfants de déclarer haut et fort leur #EnviedEcole

L’Unicef Belgique vient de lancer sa toute nouvelle campagne #EnviedEcole. L’objectif ? Donner la possibilité à tous les élèves de montrer leur envie de reprendre les cours après de nombreux mois d’arrêt. L’une des façons de le crier haut et fort : mettre son cartable de façon bien visible à la fenêtre.

La reprise scolaire à plein temps pour tous, en code jaune, vient d’obtenir le feu vert des autorités. Les pédiatres ont salué la nouvelle et ont rassuré, encore une fois, la population. La parole est à présent aux enfants eux-mêmes. Pour affirmer leur #EnviedEcole, l’Unicef leur propose de le déclarer au monde entier à coup d’affiches ou de cartables aux fenêtres.

Unicef Belgique soutient la décision du gouvernement

Sur le site web dédié à sa nouvelle campagne #EnviedEcole, Unicef Belgique déclare être « conscient de la situation exceptionnelle dans laquelle nous vivons, mais nous voulons éviter que l’importance de la scolarité ne soit négligée et, par conséquent, qu’une génération perdue ne soit en danger. L’impact sur les enfants, non seulement en termes d’éventuels retards d’apprentissage, mais aussi en termes de bien-être, de sécurité et de développement général, est énorme. 

Unicef Belgique soutient donc le signal fort par les autorités et les responsables de l’éducation de notre pays en décidant la reprise des cours – avec les règles de sécurité qui s’imposent. »

Comment participer à la campagne ?

Trois façons s’offrent aux élèves qui veulent y prendre part :

  • Faites votre cartable dès maintenant et mettez-le à la fenêtre !
  • Vous avez une imprimante ? Dans ce cas, imprimez l’affiche et affichez-la. Ou montrez vos talents de dessinateur ou dessinatrice et créez vous-même votre propre affiche #EnviedEcole !
  • Prenez une photo de votre cartable (et de votre affiche) et partagez-les avec #EnviedEcole. Invitez aussi tous vos camarades de classe à vous imiter !

 

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‘Covid for Kids’, le nouveau projet éducatif qui donne des réponses aux enfants

{Communiqué de presse de l’Huderf}

Covid for Kids est un projet éducatif de vulgarisation de la connaissance scientifique sur le Covid-19 à destination des enfants de 6 à 12 ans et plus. Son objectif ? Expliquer le fonctionnement du Coronavirus et les mécanismes du corps face à cette infection, de façon simple, imagée et amusante. 

Face à des patients parfois angoissés ou qui se posaient beaucoup de questions sur leur santé et celles de leurs parents, grands-parents…, un groupe de jeunes pédiatres de l’ULB et les pédiatres infectiologues de l’HUDERF ont mis au point une plateforme d’informations destinée à un public d’enfants.

Le projet Covid for Kids c’est :

  • Une vidéo explicative animée par une équipe de jeunes pédiatres
  • Un lexique des termes scientifiques pour tout bien comprendre
  • Une section questions fréquentes, alimentée par les questions des enfants et les réponses des pédiatres
  • Un chouette site internet covidforkids.info qui rassemble toutes ces ressources : une vraie boite à outils pour les enfants, les parents et les écoles !
  • Une dizaine d’enfants contributeurs et une équipe de 20 jeunes pédiatres de l’ULB et de pédiatres infectiologues motivés
  • Plusieurs centaines d’heures de travail, bricolages, recherches, tournage…

Des enfants demandeurs de réponses sur le Covid

« Durant le pic de l’épidémie, nous étions tous submergés d’informations sur le Covid-19, destinées à un public adulte. Nous avions le sentiment que les enfants étaient vraiment demandeurs d’informations et qu’ils ne trouvaient pas réponse à leurs questions, notamment car ce virus était nouveau », expliquent Alexandros Popotas et Gabrielle de Crombrugghe, pédiatres infectiologues à l’HUDERF.

Un site/outil éducatif ouvert au dialogue entre pros et enfants

Le projet Covid for Kids se veut éducatif : il pourra par exemple être utilisé dans les écoles, pour les classes des 6-12 ans. Le site internet covidforkids.info ouvre aussi la porte vers plus d’interactions, avec un bouton ‘contact’ qui permettra de continuer à recevoir les questions/suggestions des enfants, des parents, des professeurs… pour continuer à alimenter le site.

« L’éducation à la santé est une notion importante en pédiatrie. En rendant accessible la connaissance scientifique actuelle, nous espérons contribuer à outiller les adultes et à stimuler la curiosité scientifique des enfants », concluent les instigateurs du projet.

 

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Covid-19 : une rentrée des classes pour tous le 1er septembre ?

« C’est un petit peu tôt pour savoir ce qui va se passer en septembre ; quel type de rentrée nous aurons en Belgique. Encore un peu de patience avant d’y voir un peu plus clair. » Voici les mots prononcé ce lundi par Antoine Isieux, porte-parole interfédéral de Sciensano, lors de la dernière conférence de presse du Centre de Crise. En réaction à ces mots, et pour anticiper les décisions du prochain conseil de sécurité, la Task Force pédiatrique vient de publier une lettre ouverte dans laquelle elle plaide pour un « retour à l’école de tous les enfants à temps plein le 1er septembre ». 

À trois semaines de la rentrée des classes, il serait en effet rassurant de savoir ce qu’il en est. D’un côté, les ministres de l’Éducation Caroline Désir pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, Ben Weyts pour la Flandre et Harald Mollers, ministre de la Formation de la Communauté germanophone de Belgique, affirmaient, en juin dernier, que les moins de 12 ans reprendront l’école en septembre « quoi qu’il arrive ». Et ce afin de « garantir le droit à l’éducation ». Mais d’un autre côté, les contaminations à la hausse n’ont de cesse d’inquiéter les autorités qui remettent le débat sur la table. Et autour de ces discussions endiablées, les pédiatres et les défenseurs des droits de l’enfant prônent, pour leur développement et leur bien-être, le maintien primordial des enfants en collectivité. 

Non, l’école n’est pas un endroit dangereux

Dans sa lettre ouverte diffusée sur la nouvelle plateforme JOY, la Task Force pédiatrique, constituée met le doit sur un point essentiel : « Sans le vouloir, notre société a permis aux enfants de notre pays de douter du sens et de l’importance de l’enseignement. Éloigner ainsi les enfants des écoles suggérait en outre qu’elles constituaient des endroits dangereux, une idée totalement fausse que nous devons très rapidement corriger. » Elle ajoute ensuite :

« L’enseignement obligatoire et le droit à l’éducation doivent être appliqués. Le faire à 50% et même à 80% n’est PAS suffisant. L’enseignement à distance n’est PAS suffisant. Les écoles doivent recevoir les moyens, tant logistiques qu’humains, pour permettre une totale réouverture et offrir une éducation à plein temps à TOUS les enfants. »

« Aucune raison médicale pour empêcher la réouverture des écoles »

Ce que les études ont confirmé depuis le début de la pandémie est que les enfants (du moins ceux de moins de 12 ans) risquent peu de tomber gravement malades du Covid-19, et sont probablement moins susceptibles d’être contaminés. En revanche, on sait peu de choses de leur contagiosité s’ils contractent le virus sans pour autant en ressentir les symptômes. Toujours est-il que d’affirmer, comme l’a fait Donald Trump, que les enfants seraient naturellement « immunisés » est tout bonnement de la désinformation.

La Task Force pédiatrique rassure également sur ce point : « Les camps de jeunes organisés cet été peuvent jouer le rôle d’exemple. Grâce à une approche réfléchie, on n’a déploré qu’un nombre limité d’infections et, jusqu’à présent, aucun foyer majeur n’a été observé. Grâce à de nombreuses recherches scientifiques et épidémiologiques, on sait que les risques pour la santé des enfants et des adolescents sont minimes et que la transmission du Covid-19 est limitée. Les pédiatres représentés au sein de la Belgian Pediatric Covid-19 Task Force ne voient donc aucune raison médicale pour empêcher une complète réouverture des écoles. »

De l’importance de respecter les droits fondamentaux de l’enfant

Le Délégué général aux droits de l’enfant et Badje, soutenus par la COCOF et la ministre des droits de l’enfant du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, estiment qu’il vaut mieux « prévenir que guérir ». Ils veulent dire par là qu’« il est illusoire de penser que l’école se fera en septembre 2020 comme en 2019. Nous devons imaginer la coordination des moyens et des besoins pour éviter à nos enfants de subir la covid19 et ses conséquences désastreuses sur leur vie quotidienne et leurs droits. »  Ainsi, ils proposent notamment d’anticiper la rentrée scolaire de septembre en travaillant au maillage et à la mobilisation des acteurs éducatifs et sociaux autour des lieux de vie des enfants et des jeunes. Une proposition parmi d’autres détaillées dans un communiqué de presse tout juste publié. 

Ce respect fondamental des droits de l’enfant est aussi l’objectif poursuivi par la nouvelle plateforme JOY dont Hospichild vous parlait la semaine dernière –  « Joy », nouveau site web officiel autour du Covid-19 et du bien-être de l’enfant – et qui est justement gérée, entre autre par la Task Force pédiatrique.

Les mesures à mettre en place pour une rentrée sûre

Bien sûr, cette rentrée sera différente des autres années. Il faudra prendre des mesures circonstancielles. Propositions de la Task Force : « Soutenir totalement les écoles pour rendre la scolarité sûre grâce à des règles de sécurité réalistes, sensées et claires. Des mesures excessives ou inefficaces empêcheront de nombreuses écoles de respecter les consignes de façon pratique et donc de rouvrir.

La Task Force propose donc d’appliquer deux mesures générales d’hygiène sur le groupe cible et dans le contexte scolaire:

  • Pas de distanciation minimale de 1,5 m entre élèves à l’intérieur des classes et dans leur « bulle de classe » (mais bien entre élèves et adultes et entre adultes)
  • Utilisation rationnelle du masque buccal pour les plus grands (+12 ans) telle que généralement recommandée (par exemple lorsqu’on n’est pas dans la bulle de sa classe ou de son année, comme lors de l’arrivée à l’école ou de déplacements dans les couloirs). »

« Joy », nouveau site web officiel autour du Covid-19 et du bien-être de l’enfant

À la toute fin du mois de juillet, un nouveau projet officiel nommé « Joy » a vu le jour. Initié par la Task Force pédiatrique et parrainé par la Première ministre Sophie Wilmès, ce site internet entend jeter un coup de clarté sur le respect du développement et du bien-être de l’enfant en temps de coronavirus. Il s’adresse, d’une façon ludique, autant aux parents et professionnels, qu’aux enfants eux-mêmes.

Logo Joy covid enfantsAprès toutes les polémiques autour de la réouverture des écoles, de l’organisation, ou non, des stages d’été, des propos contradictoires sur la contagion des enfants, des reports aux conséquences dramatiques des consultations ou vaccinations pédiatriques… Il était clairement temps de mettre tout cela au clair. Grâce à cette nouvelle plateforme bilingue, autant les autorités que les membres de la Task Force pédiatrique souhaitent insister, surtout, sur le respect des droits de l’enfant en matière de développement et de bien-être. Il s’agit également, par le même biais, d’informer, de conseiller et de connecter les acteurs entre eux.

Focus sur le bien-être et le développement de l’enfant

Vous pensiez que les boules colorées autour du logo de « Joy » servaient juste à faire joli ? Et bien c’est loin d’être leur seule utilité. En effet, chaque couleur représente un domaine de développement de l’enfant. Par exemple : la famille, le sentiment de sécurité, les développements corporel, cognitif, émotionnel, social… À cause de la crise sanitaire, toutes ces sources de bien-être ont été lourdement impactées chez les petits bouts. En créant cette plateforme web, la Task Force et ses partenaires (Unicef, Commission nationale pour les droits de l’enfant, Fondation Roi Baudouin, Délégué général aux droits de l’enfant) ont voulu rappeler aux parents et aux professionnels l’urgence de rééquilibrer ces fondamentaux.

Informer, conseiller et connecter

Outre cet objectif principal, d’autres sous-objectifs sont poursuivi par les professionnels pédiatriques derrière ce projet. Ils souhaitent tout d’abord informer afin de « mieux comprendre le « pourquoi » des décisions et des mesures, qui sont parfois différentes chez les enfants par rapport aux adultes, afin d’éliminer la peur et les incertitudes ». Cette information acquise permettra premièrement de maintenir l’équilibre entre vie privée et professionnelle et deuxième, de renforcer notre capacité de gestion des émotions en distinguant le vrai du faux. Ensuite, l’idée est aussi de conseiller la population et les professionnels en se basant sur leur statut d’experts dans le domaine médical qui concerne les enfants et les adolescents. Et enfin, le dernier objectif est de connecter les initiatives et acteurs entre eux via une plateforme commune et les réseaux sociaux liés à elle. Tisser ces liens permettra de « combler les lacunes du réseau pour que chaque enfant et adolescent en Belgique compte véritablement ».

Avec le soutien de la Première ministre

Afin de donner encore plus de poids à cette nouvelle plateforme, Sophie Wilmès n’a pas hésité à en devenir la marraine officielle. Voici ce qu’elle écrit au sein du communiqué de presse diffusé pour le lancement de « Joy » : « En tant que Première ministre et en tant que maman de quatre enfants, j’ai conscience de la difficulté qu’a pu représenter le confinement aussi pour les plus jeunes d’entre nous. Je suis heureuse d’avoir l’opportunité de soutenir la plateforme JOY qui regroupera les initiatives et les connaissances des différents organismes et experts de notre pays afin que les parents et les prestataires de soin puissent bénéficier d’un support positif. Il est essentiel que la jeune génération puisse aussi se sentir en sécurité et que les jeunes continuent de se développer à tous les niveaux, malgré la situation sanitaire particulière. »

Sofia Douieb

→ Liens vers la plateforme, sa page Facebook et son compte Instagram

Covid-19 : enquête de l’Huderf et Erasme sur l’état émotionnel des enfants

À l’aube des phases 4 et 5 du déconfinement, l’Hôpital des Enfants et l’Hôpital Erasme, en collaboration avec l’ULB, s’intéressent à l’état émotionnel des enfants et adolescents de 8 à 17 ans durant cette période de crise liée au Covid-19. Ils proposent de répondre à quelques questionnaires psychologiques.

Cette étude munie de questions destinées tantôt aux parents, tantôt aux enfants, a été approuvée par le comité d’éthique Erasme-ULB et le comité d’éthique de l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola. Les données recueillies lors de cette enquête, qui prend de 15 à 30 minutes, sont confidentielles et l’anonymat est garanti.

« Notre objectif premier est d’évaluer l’état émotionnel des enfants/ados en cette période de déconfinement et ensuite à la rentrée scolaire de septembre. Nous voudrions par ailleurs comparer le vécu des enfants tout venant avec celui des enfants du personnel hospitalier », explique Isabelle Lambotte, psychothérapeute infanto-juvénile et responsable de l’unité de psychologie de l’Huderf.

 

Accéder à l’enquête sur l’état émotionnel des enfants et adolescents durant la période Covid-19