Initiatives

Une équipe mobile de soutien aux aidants proches a vu le jour

Vous êtes aidant ou jeune aidant et vous avez besoin d’aide ? L' »Equipe Mobile Prévention Soutien Aidance » (EMPSA) vient d’être lancée par l’association « Jeunes & Aidants Proches ». Des professionnels se déplacent désormais dans les 19 communes de Bruxelles pour vous accompagner lorsqu’une situation de dépendance d’un des membres de la famille apparaît ou s’aggrave.

aidants proches

Cette nouvelle initiative a été initiée par l’asbl Jeunes & Aidants Proches, en partenariat avec Aidants Proches Bruxelles et subsidiée par Iriscare. Elle s’inscrit dans la continuité des bonnes nouvelles concernant les aidants proches qui, après combat de plusieurs années, ont enfin la possibilité d’obtenir leur reconnaissance.

Accompagnement des aidants

Dès l’hospitalisation de la personne aidée ou à tout moment charnière de son retour à domicile, une équipe pluridisciplinaire (psychologue, assistante sociale et infirmier) accompagne les jeunes aidants ou les aidants en les informant sur leurs droits et les aides existantes.

Concrètement, l’accompagnement s’effectue à différents niveaux : évaluation de la situation globale, écoute des besoins, prévention de l’impact de l’aide sur les relations et la santé, aide à l’organisation et à la répartition des tâches, favorisation de l’autonomie, identification des sources d’épuisements, soutien et répit

Qui peut faire appel à l’EMPSA ?

Le jeune aidant, l’aidant, la personne en perte d’autonomie, les proches/l’entourage et tout professionnel intervenant auprès de la famille peut faire appel à l’équipe mobile. Cette dernière se déplace gratuitement dans les 19 communes de Bruxelles.

Infos et contact

Tel : 02 474 02 35 ou 0490 44 93 81
Mail : equipemobile@jeunesaidantsproches.be
Site web: www.jeunesaidantsproches.be
Par courrier : 578, Boulevard de Smet De Naeyer – 1020 Bruxelles

→ Téléchargez la brochure EMPSA

 

À LIRE AUSSI :

Journée mondiale des personnes handicapées : quel est votre voeu pour le secteur ?

{Communiqué du GAMP, Groupe d’Action qui dénonce le Manque de Places pour les personnes handicapées de grande dépendance}

À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées – le 3 décembre – le GAMP lance la campagne « Un vœu pour le handicap » dont les acteurs principaux sont les personnes en situation de handicap et leurs parents ou aidants proches.

Nous leur avons demandé d’exprimer, dans une courte vidéo, un souhait, un vœu particulier, un rêve de changement pour le secteur du handicap ou pour elles-mêmes. Plusieurs vidéos nous sont parvenues et sont postées sur notre page Facebook depuis le 1er décembre et jusqu’à la fin de cette semaine.

« Un monde post-Covid inclusif, accessible et durable »

Depuis 1992 – à l’initiative de l’ONU – la Journée Internationale des Personnes Handicapées a lieu le 3 décembre dans le monde entier. Cette journée particulière est l’occasion de revendiquer les droits ainsi que le bien-être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société et du développement. Cette année, l’ONU insiste sur un monde post-COVID inclusif, accessible et durable.

L’Organisation Mondiale de la Santé, quant à elle, met l’accent sur le handicap faisant partie de la condition humaine, cette journée étant donc « une journée pour tous ».

Sensibiliser au handicap de grande dépendance

Chaque année, le GAMP célèbre cette journée par une campagne sur les réseaux sociaux. En 2018, nous avions réalisé une série de vidéos de sensibilisation au handicap de grande dépendance dans le cadre des Dossiers du GAMP 1 à 5, à retrouver sur notre chaîne Youtube. L’année dernière, nous avons proposé aux familles confrontées aux handicaps moins visibles la «handicarte», sur notre site Internet, un outil concret pour expliquer aux inconnus les difficultés du quotidien à l’extérieur de la maison.

→ Découvrez la campagne « Un vœu pour le handicap » et ses nombreuses vidéos!

→ Contribuez à faire de cette journée « une journée pour tous » !

 

À LIRE AUSSI

La Fondation Roi Baudouin s’emploie à « mieux soutenir les fratries d’enfants avec un handicap »

À l’occasion de la journée internationale du handicap, la Fondation Roi Baudouin (FRB) a tenu à remettre en lumière sa brochure consacrée à la présentation d’une vingtaine de projets de soutien aux fratries d’enfants ou de jeunes avec un handicap. Son but ? « Mieux faire connaître cette expérience particulière et l’inscrire à l’agenda du secteur du handicap et de la société en général. »

La publication expose et présente 21 projets soutenus par la Fondation Roi Baudouin et disséminés partout en Belgique; autant du côté francophone que néerlandophone. Parmi les projets bruxellois, Hospichild en connait déjà quelques uns tels que la Casa Clara ou Fratriha à propos desquels nous avons récemment consacré des articles.

Des témoignages de fratrie qui en disent long

Avant d’entamer la présentation des projets, la brochure met en avant quelques témoignages, souvent poignants, de frères ou soeurs d’enfants en situation de handicap. Cela permet de se rendre compte d’entrée de jeu de leurs réalités, souffrances, joies, besoins… Quelques exemple pris hors de leur contexte : «Je me souviens que quand j’avais vu mes cousins et cousines jouer ensemble, je les ai un peu enviés parce que je n’aurais jamais pu jouer comme ils le faisaient avec mon frère, mais ça m’est passé. » — « Depuis que mon frère est là, j’ai toujours souhaité travailler dans le monde du handicap. » — «Ma sœur a eu une prise en charge médicale importante dans un hôpital universitaire. Elle était soignée par de nombreux médecins, mais ceux-ci ne nous expliquaient que brièvement et dans des termes que je ne comprenais pas ce qu’ils faisaient à ma sœur pour l’aider. » — « Tant que mon père en avait les capacités, il s’occupait seul de notre sœur. Par la suite, il nous a imposé sa présence. Maintenant qu’il n’est plus là, je suis la seule de mes frères et sœurs à encore m’occuper de ma sœur. »

Forte volonté de mettre le sujet à l’agenda de la société

Depuis 2017, la FRB s’emploie à donner une voix et une place dans la société aux fratries d’enfants avec handicap. Une voix au sein des médias, dans un premier temps, par la publication de récits de vie dans la presse. Une place ensuite en soutenant des initiatives visant à mettre en lumière comment on apprend à vivre son enfance et sa jeunesse à côté d’un frère ou d’une sœur avec un handicap, tout en trouvant sa place dans la famille. Et puis maintenant en publiant cette brochure récapitulative de toute cette énergie déployée depuis 3 ans. 

→ Télécharger la brochure « Mieux soutenir les fratries d’enfants et de jeunes avec un handicap » de la FRB

21 projets aux objectifs communs

En ce qui concerne les activités proposées par les 21 projets soutenus, la FRB constate qu’elles répondent toutes à trois grands besoins des fratries : un besoin d’information, de reconnaissance et de détente. Les activités proposées doivent donc plaire aux jeunes, mais également leur permettre de s’exprimer, de sentir soutenu et d’en apprendre davantage sur les possibilités de répit qui s’offrent à eux.

 

→ À lire sur le même sujet :

Santé mentale : un blog pour déstigmatiser les maladies psychiques

« Epsyblog », c’est le nom d’un blog tout juste lancé par l’asbl Epsylon (réseau de soins psychiatriques). Une initiative qui vise a déstigmatiser, expliquer et décrypter la santé mentale et qui a pour objectif de rééduquer et prévenir les publics sur les stéréotypes entourant les maladies psychiques.

Sur ce nouveau site web, on peut notamment lire : « Epsyblog a pour objectif de partager des conseils pratiques et utiles pour mieux comprendre les troubles psychiques, aborde des sujets de fond et informe sur le monde de la psychiatrie. »

Déstigmatisons les maladies psychiques

Au sein du tout premier article publié dans la rubrique « déstygmatiser » de cette nouvelle plateforme – intitulé ‘À bout des tabous’ – Epsylon rappelle le chiffre clé d’une personne sur dix souffrant d’un trouble mental. Selon l’asbl, il est temps de « Dire non aux discriminations » et de « combattre les préjugés qui mènent à la stigmatisation » de ces personnes et leurs maladies psychiques. Son dernier conseil : « Résistez et impliquez-vous » en faisant comprendre au monde qu’il se fourvoie totalement sur le sujet.

Ce qu’il faut entendre par santé mentale

En cette période particulière anxiogène, la question de la santé mentale a pris une importance toute particulière dans les foyers. Mais sait-on exactement ce que cela comprend ? Selon Epsylon, « elle ne se réduit pas à l’absence de trouble psychiatrique, mais englobe plus fondamentalement une certaine qualité de vie intérieure, relationnelle et sociale, propre à chaque individu et à son contexte. » Elle concerne donc bien plus de monde que ce que l’on croit.

Le réseau Epsylon en bref

Pour rappel, l’asbl Epsylon est le nouveau (2015) réseau de soins psychiatriques qui englobe les activités des asbl La Ramée et Fond’Roy. Pour ce qui est des adolescents de 12 à 20 ans, le réseau dispose d’un internat thérapeutique appelé AREA +. La Clinique La Ramée hospitalise également des ados. Les autres unités du groupe ne sont destinées qu’aux adultes.

Sofia Douieb

À LIRE AUSSI

Un livre pour parler de la prématurité aux frères et soeurs

Préparer et accompagner les enfants à se confronter à la prématurité de leur frère ou sœur, c’est le but premier d’un tout nouveau livre intitulé Ma courageuse petite soeur, écrit par une infirmière toulonnaise. En face de douces illustrations signées Sylvain Depitout, des mots à hauteur d’enfants tentent de dédramatiser, sans minimiser, une situation souvent douloureuse pour toute la famille.

« Il paraît que les yeux d’enfants ne voient que l’essentiel… » Cette phrase tirée du livre Ma courageuse petite soeur exprime le fait que, malgré l’attirail autour de la sœur ou du frère prématuré, l’enfant ne voit que le bébé et non pas les fils et le masque qu’il porte. Et cette phrase est également l’une des préférées de l’auteure, Déborah Le Meur, qui a souhaité écrire « une petite histoire du soir, légère, permettant aux enfants d’exprimer leurs émotions et de renforcer le dialogue avec leurs parents. »

« Les fratries sont les oubliées de la prématurité »

Ce livre vient avant tout « réparer » une injustice relevé par l’auteure : « Les fratries sont les oubliées de la prématurité ». Souvent, en effet, les frères et soeurs ne peuvent pas tout de suite rencontrer le bébé et ressentent une certaine frustration, voire un rejet. L’infirmière en néonatalogie a voulu remédier à cela d’abord dans l’hôpital où elle travaille à Toulon, en leur donnant une plus grande place au sein de son service, et ensuite plus largement en écrivant et publiant ce récit.

Un livre-outil capable de faire exprimer les émotions

Si l’histoire est « légère » comme l’a exprimé l’auteure, ce n’est pas pour autant que son impact sera anodin. Grâce à un système de « petites étoiles » à colorier par l’enfant sur chacune des pages, il pourra exprimer son sentiment et ce qu’il ressent par rapport à ce qui est écrit et qu’il associe ou non à son propre vécu. Un moyen ludique qui permet aux parents de faire de ce livre un véritable outil pour communiquer avec l’enfant.

7 à 8 % des bébés naissent trop tôt

Pour rappel, et comme l’exprimait à Hospichild le docteur Anne-Britt Johansson, chef du service de néonatologie à l’Hôpital des Enfants : « En Belgique, 7 à 8% des bébés naissent trop tôt. Dans 80% des cas, on le sait en avance et les parents peuvent s’y préparer. Il y a trois degrés de prématurités : extrême (avant 28 semaines), grande (entre 28 et 32 semaines) et modérée (entre 32 et 36 semaines). Si les grands prématurés ne sont pas plus nombreux qu’avant, les prématurés modérés ont réellement augmenté du fait que les femmes font des enfants de plus en plus tard. »

Sofia Douieb

Vers le site web du livre 
Acheter le livre Ma courageuse petite soeur 

 

À LIRE AUSSI