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Les soins psychologiques bientôt gratuits pour les enfants et les adolescents

À partir de février 2024, les consultations chez le psychologue ou l’orthopédagogue de première ligne seront désormais gratuites pour les enfants et les adolescents. Le ministre de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, vient d’annoncer la nouvelle au sein d’un communiqué : « Au moyen d’un investissement considérable et d’une réforme en profondeur, nous voulons que les enfants et les adolescents susceptibles de développer des problèmes psychologiques soient identifiés, soutenus et aidés beaucoup plus rapidement. Précisément pour éviter une aggravation de la situation ». 

{Communiqué de presse de Frank Vandenbroucke}

La convention actuelle entre l’INAMI et les 32 réseaux de soins de santé mentale arrive à terme à la fin de cette année. C’est pourquoi, ce 20 décembre 2023, une proposition a été soumise par le ministre au Comité de l’assurance de l’INAMI en vue de prolonger la convention et de débloquer un budget supplémentaire de 54 millions d’euros pour mettre l’accent, entre autres, sur les éléments suivants : 1) la détection et l’intervention plus rapides en cas de problèmes alimentaires et de troubles alimentaires préoccupants, 2) l’intensification de la coopération avec les médecins généralistes, les écoles, les CPMS, les maisons des jeunes pour les besoins de soins psychologiques et 3) la suppression du ticket modérateur pour les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 23 ans. ​

Accessible, à bas seuil et abordable 

Le ministre de la Santé souhaite qu’il soit naturel de parler de bien-être mental pour pouvoir déceler plus rapidement les signaux inquiétants chez les personnes ayant des problèmes de santé mentale légers à modérés et y répondre en offrant des interventions de courte durée, en étant aussi proche que possible de l’enfant ou de l’adolescent. Il indique : « Le but de la réforme est de rendre les soins de santé mentale plus accessibles et d’en faire autant que possible des soins à bas seuil, locaux et proches de l’environnement de vie, d’apprentissage et de jeu des enfants et des adolescents. C’est pourquoi nous voulons que les psychologues et les orthopédagogues cliniciens travaillent en dehors de leur cabinet pour éviter les problèmes psychologiques à long terme. Voilà à quoi cette réforme doit servir. » La coopération et la présence du psychologue à proximité du médecin généraliste permettent au généraliste de mieux déceler les signes de problèmes psychologiques pendant la consultation et, si nécessaire, de faciliter l’accès aux soins psychologiques. Ce que le généraliste peut faire, par exemple, en réservant directement une consultation chez le psychologue. ​De cette manière, non seulement il est possible d’aider plus rapidement les parents qui cherchent une aide psychologique pour leur enfant, mais le psychologue peut aussi aider le généraliste à recourir moins rapidement à la prescription de psychomédication lorsque ce n’est pas indiqué. L’accent sera donc aussi renforcé sur cet aspect.

Réduire les barrières financières autant que possible

Le groupe cible est varié. Par exemple, votre enfant peut se sentir parfaitement bien à la maison, mais être victime de harcèlement à l’école pendant une longue période. Votre enfant est alors vulnérable et risque de développer des problèmes de santé mentale, et il faut être présents très tôt pour le soutenir et l’aider. De même, un enfant peut perdre un parent inopinément ou développer les premiers signes d’un trouble alimentaire. Il est primordial également d’atteindre cet enfant-là plus rapidement. Mais pour que ce soutien ou cette aide nécessaires soient possibles, il faut aussi réduire les barrières financières autant que possible. La première séance chez le psychologue et l’orthopédagogue était déjà gratuite, mais pour la suite des soins psychologiques de première ligne, l’offre devient désormais gratuite pour les enfants et les adolescents jusqu’à l’âge de 23 ans, pour toutes les séances. Cette mesure est notamment proposée pour des raisons de simplicité : les Centres psycho-médico-sociaux (CPMS) pouvaient déjà organiser une offre dans les écoles sans ticket modérateur. Désormais, ce sera également possible pour d’autres soins pour les enfants et les adolescents en dehors des écoles : dans d’autres lieux de rencontre où de nombreux jeunes se rassemblent, mais aussi dans les cabinets des psychologues et des orthopédagogues. Par ailleurs, pour certains enfants et adolescents en situation familiale précaire, il apparaît également que le ticket modérateur est vraiment un obstacle à la recherche d’aide. Cette mesure s’inscrit dans la lignée d’autres décisions dont l’objectif est que les enfants et les adolescents accèdent aux soins à temps, comme cela est aussi fait pour les soins bucco-dentaires préventifs ou les conseils en nutrition gratuits pour les enfants et les adolescents en situation d’obésité. ​Le nombre d’interventions remboursées sur une période de 12 mois dépend du type de soins et du type de réseau (en fonction de l’âge). L’assurance maladie prend en charge la plus grande partie du prix par séance, et ce, de manière immédiate, au travers du régime du tiers-payant. ​

Concrètement, que comprendra l’offre désormais gratuite ?

1. Interventions axées sur la communauté (Fonction 1)

  • Axé sur l’autogestion, la résilience et la psychoéducation ​
  • Exclusivement dans des lieux d’accroche tels que CPMS/écoles, maisons des jeunes… ​
  • Séances de groupe uniquement (minimum 10 participants) ​

→ Pas de ticket modérateur pour les enfants, les adolescents et les adultes. ​

2. Soutien psychologique de première ligne (Fonction 2)

  • Axé sur la clarification de la demande, la promotion de la santé mentale par le biais d’interventions psycho-éducatives pour la prévention et/ou la détection (précoce) de problèmes de santé mentale (présumés) qui en sont encore à un stade précoce et/ou d’une intervention à court terme à un stade précoce, lorsque le soutien à la résilience des enfants et des adolescents est important.
  • Dans le lieu d’accroche (CPMS, école…), au cabinet, par vidéoconférence ou à domicile…
  • Séances de groupe (minimum 4 participants) ou séances individuelles (avec ou sans membres de la famille) ; le nombre de séances doit être basé sur le besoin de soins, avec un maximum de 10 pour les enfants/adolescents et un maximum de 8 pour les adultes. ​

→ Pas de ticket modérateur pour les enfants et les adolescents jusqu’à 23 ans.

→ Pas de ticket modérateur pour la toute première séance, toutes les séances suivantes à 11 euros de ticket modérateur à partir de l’âge de 24 ans (4 euros pour les bénéficiaires de l’intervention majorée).

3. Traitement psychologique de première ligne des problèmes légers à modérés (Fonction 3) 

  • Il s’agit de traitements de courte durée pour les personnes ayant des problèmes légers à modérés. ​
  • Dans le lieu d’accroche, au cabinet, par vidéoconférence ou à domicile.
  • Séances de groupe (minimum 4 participants) ou séances individuelles (avec ou sans membres de la famille) ; le nombre de séances doit être basé sur le besoin de soins, la règle étant que le nombre moyen de séances n’excède pas 10 pour les enfants et les adolescents et 8 pour les adultes, avec un maximum de 20 séances aussi bien pour les adultes que pour les enfants et les adolescents. ​

→ Pas de ticket modérateur pour les enfants et les adolescents jusqu’à 23 ans.

→ Pas de ticket modérateur pour la première séance, toutes les séances suivantes à 11 euros de ticket modérateur à partir de l’âge de 24 ans (4 euros pour les bénéficiaires de l’intervention majorée).

 

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Joyeuses fêtes !

Le temps passe si vite ; bien trop vite… Et plus vite encore lorsque la vie nous presse et nous joue des tours.

Alors prenons le temps, pour une fois, de suspendre notre rythme effréné. Prenons le temps de nous arrêter un instant ; même un tout petit instant.

Et regardons autour de nous.

Soyons attentifs à l’autre, aux autres, à celui là-bas auquel nous ne pensons pas assez.

Aimons-nous, rassurons-nous, serrons-nous, émerveillons-nous… Rien qu’une seconde, une minute, une heure, une éternité si cela nous chante.

Même si la maladie ne laisse aucun répit, tentons de vivre chaque moment le plus intensément possible.

Pour que chaque jour, quel qu’il soit, ait des allures de fête.

 

Le handicap à l’honneur pendant une semaine entière à Bruxelles

La journée internationale consacrée aux personnes en situation de handicap, qui a lieu chaque année le 3 décembre, est ancrée dans le calendrier depuis 1992. Cette année, la Ville de Bruxelles a organisé des activités pendant une semaine entière. 

Bien des progrès restent à réaliser dans bien des domaines liés au handicap : accessibilité des bâtiments, dans la ville et ses rues, places, dans les transports en commun, les logements, sur internet, aux sports ou encore dans les endroits culturels. Sans parler des manques de place dans les structures d’accueil et d’enseignement…

Semaine du Handicap à Bruxelles

La ville de Bruxelles a organisé sa première « Semaine du Handicap » entre le 26 novembre et le 3 décembre. Cette initiative du Conseil consultatif de la personne handicapée (CCPH), présidée par l’échevin Ahmed El Ktibi a pour ambition d’amplifier la sensibilisation à la journée du Handicap par diverses activités partout dans Bruxelles.

Par exemple, le samedi 3 décembre, une journée d’information sur le handicap, « Handistands » a rassemblé le grand public et les experts de terrain. Cet événement a eu lieu à l’Espace S à Laeken, dans le cadre d’un village associatif avec des animations, présentations et démonstrations dans une atmosphère qui se voulait agréable et chaleureuse.

Les associations prennent le relais

Les associations actives dans le domaine du handicap proposaient également une série d’activités autour de l’inclusion comme des expositions, journées portes ouvertes, actions de sensibilisations, conférences, pièces de théâtre…

 

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Hausse des accidents domestiques liés aux désinfectants ; les enfants en première ligne

Pour mettre en garde la population, et surtout les parents, contre l’utilisation excessive des désinfectants de type gels hydroalcooliques, javel et autres, le SPF Santé Publique et le Centre Antipoisons relancent leur campagne de sensibilisation : « Lire avant utilisation ». Par le biais de différents médias, les deux organismes veulent freiner la hausse significative des accidents domestiques liés à ces produits chimiques. Ils viennent également de développer des kits pédagogiques pour les enfants des écoles maternelles et primaires, en collaboration avec les éditions Érasmes/Averbode.

Capture d’écran d’un des spots vidéo de la campagne « Lire avant utilisation »

 

Le constat du SPF Santé Publique et du Centre Antipoisons est sans appel : l’an dernier, plus de 12.000 accidents impliquant des produits chimiques, soit plus de 30 par jour ! Et 6.000 d’entre eux concernaient de jeunes enfants.

Même avec une petite quantité d’absorption

« Les produits de nettoyage et les désinfectants sont responsables de 40 % des accidents. Les accidents avec des capsules de lessive, des détergents pour vaisselle à la main, des nettoyants tout usage, des déboucheurs, des gels douche, des huiles essentielles, des gels désinfectants pour les mains, etc. sont quotidiens », peut-on lire sur le site du SPF Santé Publique. En effet, les gels désinfectants pullulent depuis le début de la pandémie, et souvent à raison. Mais il faut se rendre compte que les enfants n’en font pas toujours un usage mesuré ou réfléchi. Ils peuvent être tentés, pour jouer, d’en mettre énormément dans leurs mains et ensuite, sans le faire exprès, dans leurs yeux ou leurs bouches. Quand on sait qu’avec même une petite quantité d’absorption le danger d’intoxication est bien réel, il faut être d’autant plus vigilant et attentif. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui a poussé le SPF Santé Publique et le Centre Antipoisons à relancer cette campagne de sensibilisation au sein de laquelle ils recommandent de bien « lire l’étiquette avant utilisation ». D’autres mises en garde sont également exprimées : « Gardez toujours les produits chimiques ménagers hors de portée des enfants » et « Fermez-les hermétiquement et immédiatement après chaque utilisation ».

Site web, brochure…

Cette campagne lancée le 16 octobre 2020 déjà, et relancée en ce mois de novembre 2022, est très complète puisque la sensibilisation s’opère au travers de différents médias. Sur le site www.lireavantutilisation.be, vous trouverez des mesures de précaution, les symboles de danger et leur signification ainsi qu’une série de films d’animation décrivant des situations domestiques courantes. La brochure “LIRE AVANT UTILISATION” est pleine de bons conseils pratiques pour éviter des accidents ! Commandez-la au 02 524 97 97 ou sur info@health.fgov.be.

↓Ci-dessous, un des cinq petits films d’animation diffusé dans le cadre de la campagne « Lire avant utilisation »

Nouvelle offre pédagogique à destination des écoles

Le nouveau kit pédagogique « Ouvre l’oeil » est un moyen efficace pour les écoles de contribuer à la prévention des accidents impliquant des produits chimiques. Ce kit contient de multiples ressources pédagogiques, à la fois éducatives, créatives et ludiques et s’inscrit parfaitement dans le programme des enseignant.e.s tant en termes de compétences, d’objectifs de développement et d’apprentissage. Flexible et proposant des activités individuelles et en groupe, ce kit est décliné en 3 versions : enseignement maternel, premier degré du primaire et l’accueil extrascolaire. Tous les kits sont fournis gratuitement. Les écoles peuvent demander un dossier de cours gratuit sur le site des éditions Erasme/Averbode.

 

 

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Prématurité : une plateforme d’aide gratuite nommée « Prematel » est née

Le 17 novembre marque la Journée Mondiale de la Prématurité. Cette journée a comme objectif d’accroître la prise de conscience des challenges de la prématurité, de ses risques et conséquences pour les nouveau-nés et leurs familles de par le monde. Une prise de conscience qui se heurte à la réalité du système de soins de santé en Belgique. Plus que bienvenue dans le secteur, une nouvelle initiative de l’association de parents Noah’s Ark Belgium vient de voir le jour : « Prematel ».  Il s’agit d’une plateforme d’aide avec pour la première fois un numéro d’aide gratuit et disponible 7 jours/7.

Dans son communiqué, Noah’ Ark Belgium exprime vouloir « améliorer la détection précoce durant la grossesse, promouvoir des options de traitements novateurs, habiliter les mamans et papas dans leur rôle parental et ainsi réduire significativement les conséquences à long terme pour ces enfants et leurs familles. Comme chaque année dans plus de 100 pays de par le monde, de nombreuses personnes, des hôpitaux, des ONG ’s, des associations de parents et des institutions gouvernementales participent aux activités de la Journée Mondiale de la Prématurité. Favoriser la prise de conscience, engendrer les actions qui permettront de prévenir les naissances prématurées là où c’est possible, améliorer les systèmes de soins de santé est une nécessité pour sauver des vies d’enfants et leur offrir un meilleur démarrage dans la vie. »

La prématurité en Belgique : chiffres clés

− La naissance prématurée est la première cause de mortalité parmi les enfants de moins de 5 ans. Chaque année plus de 15 millions d’enfants naissent prématurés dans le monde (plus ou moins 1 enfant sur 10). En Belgique la moyenne des dix dernières années se situe autour de 10 000 naissances prématurées/an. Autour de 10% et en croissance.
− Le soin maternel Kangourou est une méthode de contact peau à peau permettant à la maman d’assumer un rôle central pour son bien-être et celui de son enfant. Elle permet une inversion de rôle entre la maman et les soignants tout en présentant de nombreux bénéfices pour l’enfant.
− Les soins peau à peau favorisent un lien puissant entre le bébé et le papa (ou l’autre parent).
− En Belgique de plus en plus de soignants sont formés (NIDCAP*) pour promouvoir l’implication des parents dans les soins. Les unités intensives de soins néonataux (NICU), s’équipent de plus en plus de chambres parent/enfant ; des investissements coûteux, parfois à fond perdus ou refacturés aux parents car le système de sécurité sociale ne prévoit rien après la période légale de maternité.

À propos de Noah’s Ark Belgium

En Belgique Noah’s Ark Belgium œuvre aux mêmes objectifs en collaboration avec de nombreux hôpitaux et avec le VVOC (association de parents en Flandre).

Parmi les actions de l’association :
– A créé et gère “Prematel”, une plateforme d’aide aux parents d’enfants prématurés. Prematel propose une ligne téléphonique gratuite d’aide et d’écoute 7j/7j de 8h à 20h où nos bénévoles
pratiquent l’écoute active et orientent vers des ressources appropriées.
– Organise des permanences et des groupes de paroles au sein et en accord avec les unités de soins néonataux.
– Construit (en cours) un portail d’information et de ressources appropriées aux familles de prématurés.
– Soutient des projets d’amélioration des soins (exemple : développement de banques de lait maternel).
– Souhaite donner une voix aux prématurés et à leurs parents afin d’inciter les autorités et le monde des soins à offrir le meilleur pour ces nouveau-nés et leur familles.

L’association Noah’s Ark Belgium a été créée en 2020 par Laetitia van der Elst et Michel Collart (parents de Noah né prématurément le 22/09/2019 et décédé le 08/11/2019). Noah est né trop tôt mais en bonne santé, après six mois d’une grossesse précieuse. Il a été rapidement rattrapé par les conséquences de la prématurité et la séparation de sa maman pour raisons médicales. Le décès de Noah (ce petit garçon au sourire permanent qui ne se plaignait jamais selon ses infirmières) a profondément marqué l’équipe néonatale de l’UCLouvain, qui l’avait si admirablement pris en charge à sa naissance. Sa courte vie et le regret de ses parents de n’avoir pas eu une place plus importante dans ses soins ont largement inspiré la création de Noah’s Ark Belgium.

Focus sur les Soins Maternels Kangourou (SMK)

Cette année, à l’occasion de la Journée Mondiale de la prématurité, l’accent est mis sur les Soins Maternels Kangourou (SMK) avec le slogan : « En peau à peau avec mes parents dès ma naissance : un soin d’excellence ! » Les soins kangourou sont la méthode qui permet aux enfants prématurés ou faibles à la naissance d’être en contact “peau à peau prolongé et continu” avec leur maman et papa. C’est la meilleure couveuse !  Dès la sortie du ventre de la mère, ils représentent d’importants bénéfices comme e.a.: la régulation
thermique, la prévention des infections, la montée de lait et la continuité de l’allaitement maternel, l’amélioration significative du développement comportemental- psychosocial- et neurologique ainsi qu’une diminution de 40% du risque de mortalité néonatale.

Malgré l’évidence des bénéfices du « peau à peau » pour les nouveau-nés prématurés et/ou en sous poids, son implémentation reste, trop souvent, un challenge permanent. Seuls quelques pays ont standardisé avec succès le peau à peau.

La Belgique toujours à la traîne

Si de nombreux hôpitaux Belges font de gros efforts pour évoluer vers cette méthode du peau à peau, beaucoup de familles en sont privées. Encore trop de mamans sont séparées de leur bébé, d’autant plus quand ce dernier est prématuré ou trop malade. Comme dans beaucoup d’autres pays, notre système de sécurité sociale et de soins de santé doit standardiser et légiférer en la matière. Cela implique une nouvelle façon d’envisager les soins néonataux. Avec le Soin Maternel Kangourou nous défendons une vision où les nouveau-nés avec les parents forment un centre inséparable autour duquel s’articule l’unité de soins néonatale. Alors que les enfants prématurés forment le plus grand groupe de patients pédiatriques en Belgique
(comme en Europe d’ailleurs), leurs intérêts et droits, et ceux de leurs familles sont rarement pris en compte. La Journée Mondiale de la Prématurité veut donc mettre le projecteur sur les challenges que représentent les naissances prématurées et éduquer le public sur ses risques et conséquences.

 

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