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Les enfants trop exposés aux écrans, avertit une enquête française

Le temps passé par les enfants devant les écrans a été mesuré en France. Sans trop de surprise, il a augmenté et dépasse les recommandations des spécialistes. Cette étude s’est déroulée sur deux années et a été menée auprès de 17.101 familles. Elle montre des disparités selon l’origine géographique des familles, leur histoire, le niveau d’étude de la mère ou le sexe de l’enfant.

Les enfants et les écrans, quelques chiffres

À deux ans, c’est environ 56 minutes que l’enfant passe derrière un écran, pour atteindre 1h20 chez un enfant de trois ans et demi et enfin, 1h34 chez l’enfant de cinq ans et demi. On observe aussi que les temps d’écran sont plus élevés dans les familles ayant des origines immigrées ou un niveau d’études faible de la maman. Si aucune différence entre garçon et filles n’est observée à deux ans, les garçons utilisent ensuite les écrans 10 minutes de plus que les filles à 5 ans et demi. Cette étude permet ainsi de mieux cibler les familles et les contextes où le temps passé devant les écrans excède les recommandations.

De l’enfant à l’adolescent

L’enfant s’habitue assez tôt à la consultation des écrans et son utilisation ne va faire que croître avec son âge. À tel point que chez les adolescents, ce sont parfois de nombreuses heures passées quotidiennement devant différent types d’écrans, avec des conséquences sur la concentration, l’alimentation, la sociabilisation etc. Des études font notamment état d’un risque accru de surpoids et d’obésité, de difficultés dans le développement du langage et du développement cognitif associées à l’usage des écrans.

Recommandations, oui mais…

Le Haut Conseil de santé publique français et l’Académie nationale française des médecins recommandent de ne pas exposer les enfants de moins de trois ans aux écrans si certaines conditions ne sont pas réunies, comme la présence d’un adulte, ou une forme d’interactivité.

En France, comme chez nous, des recommandations concernant les temps d’exposition aux écrans pour les enfants existent. Cependant, il n’est pas toujours facile de les respecter pour les parents, pressés par les contingences journalières. C’est assez tentant de placer son enfant devant un écran, le temps de répondre au téléphone ou pour éviter des pleurs dans la voiture par exemple. Conjuguer le travail, les déplacements, les courses, le ménage, les enfants… Comment trouver le temps de tout faire ? Comment passer du temps de qualité avec les enfants, faire une petite promenade ou jouer à un jeu de société avec ses enfants, lorsque chaque minute est comptée dans un timing trop serré ? La simple culpabilisation ne menant pas à une amélioration des habitudes, il s’agit de sensibiliser les familles en apportant aussi des conseils, des pistes de solution ou des encouragements.

Les combats menés par les grands acteurs comme la Ligue des Familles pour aider les parents à concilier vie professionnelle et familiale ont ici aussi toute leur importance.

 

→ Lire le résumé du rapport « Temps d’écran de 2 à 5 ans et demi chez les enfants de la cohorte nationale Elfe »

 

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Pédopsychiatrie : l’Hôpital des Enfants veut renforcer les dépistages et les prises en charge précoces

Plusieurs nouvelles plages de consultations de pédopsychiatrie, neuropédiatrie ou douleur viennent de s’ouvrir à l’Hôpital des Enfants (Huderf), afin d’accroître l’offre de soins proposée aux enfants et aux adolescents.

L’objectif ? Aider davantage de patients qui n’ont pas forcément accès financièrement ou géographiquement à des soins psychologiques, mais aussi contribuer à accélérer la détection précoce des troubles pour un diagnostic plus rapide. Enfin, la démarche permettra aussi d’apporter une aide à l’adaptation sociale, de proposer des guidances adaptées et un soutien pour les éventuels troubles associés.

{Communiqué de presse de l’Huderf}

Des séances remboursées et particulièrement accessibles

Tout un chacun peut à un moment de la vie rencontrer une fragilité psychologique. Et chaque situation nécessitera alors des soins particuliers. Ces séances remboursées et particulièrement accessibles s’adressent aux enfants et aux adolescents et leurs familles, présentant une vulnérabilité en termes de bien-être psychologique, ou à ceux souffrant de problèmes psychologiques plus graves.

Consultations intra ou extra hospitalières

Dispensées par des professionnels de l’HUDERF, ces consultations de première ligne peuvent avoir lieu à l’hôpital ou en dehors dans le réseau (écoles des devoirs, PMS, consultations ONE, centre médical etc.). Avec votre accord, le psychologue de première ligne peut aussi organiser et coordonner les soins avec d’autres professionnels de la santé si besoin.

Leurs domaines d’action ? La périnatalité, la prise en charge de la douleur, les troubles du spectre autistique, les troubles de conduite alimentaire, les troubles neuro-développementaux, les troubles des apprentissages, les troubles à symptomatologie somatique, la phobie scolaire ou encore les signes de dépression et de mise en danger. Leur objectif est d’intervenir précocement pour aider les enfants, les adolescents et les parents qui seront réorientés vers une aide spécialisée en cas de besoin.

Le choix d’un réseau enfants, adolescents ou adulte à l’âge de transition au sein de l’H.U.B

Les enfants et jeunes peuvent se référer vers nos psychologues du réseau « enfants et adolescents » jusqu’à vos 23 ans inclus ou faire appel au réseau adulte de l’Hôpital Erasme à partir de vos 15 ans : choisir leur réseau de soins selon leurs propres besoins à un âge de transition clé dans l’émergence de troubles, c’est aussi important !

En pratique, comment avoir accès à ces séances de pédopsychiatrie à l’Huderf ?

Si vous constater que votre enfant ou votre adolescent a besoin d’un suivi psychologique pour l’une ou l’autre raison, voici en pratique ce qu’il faut savoir :

  • Organisées dans le cadre d’une convention INAMI, ces consultations de première ligne donnent droit à des séances individuelles ou en groupe.
  • Vous n’avez pas besoin de prescription médicale : les soins psychologiques de première lignevous sont accessibles directement.
  • Vous devez être en ordre de mutuelle afin de bénéficier de cette offre
  • L’INAMI prend en charge la majeure partie du prix de la séance, directement via le système du tiers payant. Lors de votre séance, vous ne payez à votre psychologue que la partie à votre charge :
  • Pour une séance individuelle : la première séance individuelle est gratuite, ensuite 11 euros, ou 4 euros si vous avez droit à l’intervention majorée.
  • Pour une séance de groupe : 2,5 euros.
  • Le nombre de séances remboursées sur une période de 12 mois dépend du type de soins que vous recevez dans notre réseau et du type de séances : entre 10 et 20 séances individuelles ou entre 8 et 15 séances de groupe.

 

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Journée mondiale de l’obésité : les enfants de plus en plus exposés

Le 4 mars est la journée mondiale de l’obésité, l’occasion de faire un focus sur cette pathologie de plus en plus fréquente chez les enfants. Pour rappel, il y a quelques mois, le Kidz Health Castle, l’hôpital pour enfants de l’UZ Brussel, a été reconnu par l’European Association for the Study of Obesity comme l’un des “EASO Collaborating Centres for Obesity Management (COMs) Paediatric Section”. Il s’agit du premier centre d’obésité pédiatrique en Belgique à recevoir cette accréditation, qui est valable pour une période de 3 ans. Elle reconnaît l’expertise acquise ces dernières années dans le domaine de l’obésité infantile.

(Communiqué de presse de l’UZ Brussel)

Selon l’Organisation mondiale de la santé, le nombre de personnes souffrant d’obésité dans le monde a triplé depuis 1975. L’obésité – considérée comme une maladie chronique par l’OMS – chez les enfants et les adolescents âgés de 5 à 19 ans est passée de 4% en 1975 à un peu plus de 18% en 2016.

« Un tiers des enfants obèses sont victimes de harcèlement »

Le professeur Inge Gies, chef de service au Kidz Health Castle et responsable de la clinique de l’obésité infantile explique : « Une fois qu’un enfant est obèse, les chances que l’obésité disparaisse spontanément sont très faibles et l’enfant a de très fortes chances de rester obèse à l’âge adulte. Un enfant ne s’en sort donc pas automatiquement en grandissant. Les 1000 premiers jours de la vie sont très déterminants pour la programmation des cellules adipeuses, et cela a un impact sur le reste de la vie. D’où la grande importance d’une approche précoce. Jusqu’à 20% des enfants obèses présentent déjà des complications liées à l’augmentation de leur poids à un âge précoce (telles qu’un taux de cholestérol élevé, une pression artérielle élevée, un foie trop gras…) La composante psychosociale ne doit pas non plus être négligée. Par exemple, un tiers des enfants obèses sont victimes de harcèlement.« 

L’Europe à la pointe de la recherche et du développement sur l’obésité infantile

La European Association for the Study of Obesity est une organisation européenne de premier plan qui met en commun son expertise en matière de recherche et de politique sur l’obésité. Désormais, en tant que seul centre belge de l’obésité pédiatrique, le Kidz Health Castle de l’UZ Brussel fait partie des « Collaborating Centres for Obesity Management » (COMs) de l’EASO, un réseau de centres de traitement multidisciplinaires accrédités de toute l’Europe. L’accréditation est une confirmation de l’expertise au niveau international et ouvre la porte à des recherches et des politiques innovantes pour le traitement de l’obésité au niveau européen.

« Nous prenons l’obésité au sérieux et nous collaborons pour trouver et mettre au point de bons traitements »

Le Prof. Inge Gies précise : « Cette accréditation nous place à l’avant-garde du développement de nouvelles recherches et de nouvelles modalités de traitement. Aujourd’hui, peu de prestataires de soins de santé considèrent l’obésité comme une maladie. Il arrive encore que les patients ne soient pas pris au sérieux lorsqu’ils disent qu’ils n’arrivent pas à perdre du poids. Grâce à cette accréditation, nous signalons non seulement à nos collègues médecins, mais aussi au secteur et aux patients, que nous prenons l’obésité au sérieux et que nous collaborons pour trouver et mettre au point de bons traitements. »

 

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Hospichild, un dispositif désormais inclus au sein de l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles

Vous ne le saviez peut-être pas, mais Hospichild, dispositif lancé en mars 2007 et fournissant de l’info sur l’hospitalisation des enfants, faisait partie du Centre de Documentation et Coordination asbl (CDCS-CMDC asbl). Depuis le 1er février 2023, après deux ans de processus, Hospichild appartient désormais à l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale.  

L’Observatoire, service d’étude des Services du Collège réuni (SCR) de la Commission communautaire commune (Cocom), a en effet récemment intégré les missions de service public jusqu’alors réalisées par l’asbl CDCS-CMDC, dont les dispositifs Hospichild et Born in Brussels 

Qu’est-ce que cela va changer ? 

Cette intégration ne va pas changer grand-chose dans le fonctionnement d’Hospichild, si ce n’est d’apporter au dispositif un œil et un avis extérieurs, ainsi que de nouvelles possibilités de collaborations. Les recherches et études réalisées par l’Observatoire viendront sûrement ajouter une richesse et un appui supplémentaire au contenu permanent du site web. Au lieu de chercher nos données en externe, nous pourrons désormais collaborer directement avec nos nouveaux collègues.  

Hospichild, volet “Information” de l’Observatoire  

Hospichild et Born in Brussels constituent désormais l’un des quatre volets des missions tout juste élargies de l’Observatoire de la Santé et du Social de Bruxelles-Capitale. À savoir : “L’information aux bruxellois et aux professionnels au travers de projets scientifiques”.  

Bruxelles comptabilise historiquement un taux de natalité important (15.690 naissances en 2021) et c’est en ce sens que, par exemple, le projet Born in Brussels a été lancé fin 2022. Il permet aux parents, futurs parents et professionnels du secteur périnatal de se tenir informés sur les questions relevant de la grossesse, la naissance et la petite enfance. En cas de handicap ou de maladie grave d’un enfant, les parents ont la possibilité de se tourner vers le dispositif Hospichild, en place depuis 2007. 

L’Observatoire et ses trois autres missions 

À côté de ce volet informationnel pris en charge par Hospichild et Born in Brussels, l’Observatoire poursuit trois autres missions :  

La recherche et la prospective, en vue d’offrir une vision globale sur la situation socio-sanitaires des bruxellois, leurs besoins et les enjeux pour l’avenir. Bruxelles est une région urbaine, jeune, très hétérogène socialement, multiculturelle, avec de grandes inégalités de santé. L’Observatoire suit ces questions de près, notamment au travers de son Baromètre social publié chaque année. 

La carte des institutions sociales et de santé actives à Bruxelles, en vue de faciliter l’accès à ces services en les rendant plus visibles et compréhensibles pour les Bruxellois et les professionnels, via la plateforme Bruxelles Social. Ce travail est essentiel au vu du nombre très important d’institutions socio-sanitaires actives sur le terrain bruxellois (plus de 4.000). 

La documentation sur les questions d’ordre socio-sanitaires à Bruxelles, via la bibliothèque en ligne Brudoc. 

Ces connaissances consolidées au travers de ces quatre axes vont ainsi permettre de renforcer le travail de production de la connaissance, essentielle dans le développement des politiques sociales et de santé amenées à favoriser le bien-être et la santé de tous les bruxellois.  

Conséquences sur le plan des mentions légales (RGPD) sur nos sites web 

La fusion de l’Observatoire et de l’asbl CDCS-CMDC entraîne aussi des modifications à propos de la gestion de vos données. Les « conditions générales d’utilisation », la « déclaration relative à la protection de la vie privée » ou encore la « politique des cookies » ont été remises à jour conformément à notre nouveau statut.  

 

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Épilepsie : de belles avancées dans la recherche et les traitements selon le H.U.B

« Ne restez pas seuls avec vos crises ! », appelle l’Hôpital Universitaire de Bruxelles (dont font partie l’Hôpital des Enfants, l’Hôpital Erasme et l’Institut Jules Bordet) au sein d’un communiqué de presse. Trop de patients souffrant d’épilepsie sont encore en errance thérapeutique, soulignent les équipes expertes de neurologues, neuropédiatres et épileptologue du H.U.B. Pouvoir déterminer avec précision le type d’épilepsie que connaît un enfant ou un adulte est primordial pour choisir le traitement adéquat et donner un pronostic précis. Quels solutions pour ces patients ? Où en est la recherche ? Quid de la prise en charge multidisciplinaire de l’épilepsie ?

{Communiqué de presse du H.U.B}

Aujourd’hui, un panel de solutions permet d’influencer positivement la qualité de vie des patients, voire de guérir les épilepsies. Chez les enfants et adolescents, agir précocement sur les difficultés d’apprentissage, cognitives et comportementales induites par l’activité épileptique est primordial pour leur développement et leur autonomie. Ce volet de la prise en charge multidisciplinaire de l’épilepsie est également indispensable à l’âge adulte pour favoriser le bien-être et l’insertion sociale. 

35% des épilepsies sont dites réfractaires

L’épilepsie est la maladie neurologique chronique grave la plus fréquente après la migraine. Elle touche près de 1% de la population et 4 enfants pour 1.000. Les épilepsies, puisque le terme recouvre en réalité plusieurs maladies, se manifestent par des crises dont la fréquence et la nature peuvent varier fortement. Elles touchent des patients de tous âges et peuvent apparaître d’elles-mêmes ou être la conséquence d’une maladie ou d’un accident. Grâce à leur approche complémentaire au sein de l’H.U.B, les équipes spécialisées en épilepsies de l’Hôpital Erasme et de l’HUDERF proposent une prise en charge de pointe des épilepsies chez l’enfant et l’adulte. Les crises d’épilepsie  résultent d’une activité anormale et excessive d’un groupe plus ou moins important de neurones, ce qui peut entraîner une perturbation de certaines fonctions du cerveau comme la mémoire, la parole, la motricité, la vue et/ou la conscience. Un grand pourcentage des épilepsies de l’enfant disparait naturellement avec la maturation cérébrale et ne nécessite souvent pas de traitement. Il existe par ailleurs des médicaments efficaces dans une majorité des cas d’épilepsie. Cependant, chez 35% environ des patients enfants comme adultes, les traitements, même bien suivis, ne permettent pas d’éliminer complètement les crises. On parle alors d’épilepsie réfractaire.  Or, les équipes de terrain le constatent : beaucoup de patients touchés par ces épilepsies rebelles bénéficient trop tardivement d’une prise en charge approfondie, restant avec des crises impactant leur quotidien et des handicaps intellectuels, moteurs et comportementaux, vecteurs de stigmatisation.

L’épilepsie réfractaire : un panel de solutions au sein du centre de référence

Dans le cas d’une épilepsie réfractaire, identifier précisément le type de crise et leur localisation peut permettre de déterminer le traitement le plus adapté pour faire disparaître ces crises définitivement, agir sur leur fréquence, leur intensité ou leur impact sur le reste du corps avec pour objectif d’influencer positivement la qualité de vie des patients. Un éventail complet de traitements, depuis les médicaments les plus récents, le régime cétogène, jusqu’aux solutions chirurgicales (chirurgie cérébrale, Gamma Knife, stimulation du nerf vague, stimulation cérébrale profonde) sont envisagés en fonction de chaque patient. Dans le cas de la chirurgie, l’identification précise de la zone à extraire nécessite de nombreux outils de pointe (électroencéphalographie (EEG), magnétoencéphalographie (MEG), neuroimagerie structurelle et fonctionnelle, EEG intracrânien). Cette prise en charge adaptée aux besoins et à l’unicité de chaque patient implique des équipes pluridisciplinaires constituées de médecins, infirmiers, neuropsychologues, logopèdes, physiciens et ingénieurs hautement spécialisés.

Agir précocement sur les troubles associés aux épilepsies : un programme unique

Même dans les épilepsies bénignes de l’enfant, les troubles des apprentissages sont plus fréquents que dans la population générale et peuvent avoir des conséquences importantes sur l’autonomie à l’âge adulte. Afin de minimiser ses conséquences sur le long terme, les équipes de l’HUDERF ont développé un programme unique de dépistage et de prise en charge de ces troubles associés, aussi appelés comorbidités. Dyslexie, dyspraxie, dysphasie, troubles de l’attention ou troubles du comportement sont plus fréquemment rencontrés chez les patients épileptiques. Grâce à une équipe de neuropsychologues, logopèdes, kinésithérapeutes et ergothérapeutes hautement spécialisés, l’Hôpital est à même d’offrir un plan de soin adapté à chaque situation. Cette prise en charge globale et pluridisciplinaire du patient, enfant comme adulte, est un enjeu important pour agir sur les facteurs qui vont favoriser son intégration sociale.

Des avancées encore à venir au sein de l’H.U.B

De nombreux progrès sont à attendre de la recherche scientifique, afin de mieux caractériser les difficultés cognitives et comportementales des patients ainsi que leur prise en charge; mais aussi pour adapter les approches chirurgicales ou encore dans l’exploration de la cause génétique. La prise en charge d’excellence proposée au sein de l’H.U.B se nourrit de plusieurs projets de recherche développés en collaboration avec le Centre de Recherche en Cognition et Neurosciences (UR2NF) et le Laboratoire de Neuroanatomie et Neuroimagerie translationnelles (LN2T) de l’ULB. Ces dernières années, les collaborations entre centres experts se sont renforcées : au sein de l’H.U.B avec les équipes de l’Hôpital Erasme et de l’HUDERF, mais aussi avec d’autres centres universitaires nationaux et internationaux au sein du consortium francophone BRACE (Brussels Rare and Complex Epilepsies), reconnu lui-même comme membre à part entière de l’ERN EpiCARE (European Reference Network for Rare and Complex Epilepsies), permettant d’enrichir et de partager leurs pratiques en termes de recherches, de traitements et de services aux patients.

 

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