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Le suivi diététique des enfants en surpoids désormais remboursé

L’an dernier, la ministre de la Santé publique, Maggie De Block, avait annoncé que 5 millions d’euros allaient être débloqués pour améliorer le remboursement du suivi des enfants en surpoids chez le diététicien. Cette mesure est désormais entrée en vigueur, mais serait loin d’être suffisante pour certains spécialistes de l’obésité.

En Belgique, 20% des enfants sont en surpoids et 7% seraient même obèses. Un constat alarmant qui a poussé la ministre De Block à agir financièrement. Les millions débloqués servent, depuis le 4 mai 2020, à rembourser les consultations des enfants en surpoids chez le diététicien.

Consultations remboursées

Les enfants souffrant d’obésité ont maintenant droit au remboursement de 6 séances de minimum 30 minutes chez le diététicien. Elles correspondent à une durée de traitement de 6 mois et doivent être prescrites par le médecin traitant.

Les enfants et leurs parents ne devront dorénavant plus passer par des centres spécialisés. Cette modification a donc pour objectif d’améliorer l’accessibilité des visites chez un diététicien.

Mesure insuffisante

« Considérer uniquement le suivi diététique d’un enfant obèse est totalement insuffisant. On le sait bien, ça fait des années qu’on propose la diététique et ça ne suffit pas ! » a expliqué en mars 2019, à la RTBF, le Docteur Marie-Christine Lebrethon – cheffe de clinique au CHU de Liège / centre de l’obésité pour enfants et adolescents. 

Selon elle, il faut également agir sur d’autres tableaux :

  • Inciter aux activités physiques et proposer un accompagnement personnalisé
  • Faire en sorte de diminuer la sédentarité
  • Comprendre le fonctionnement familial
  • Proposer un suivi psychologique
  • Etc.

L’obésité : un problème de santé publique

La surcharge pondérale et l’obésité sont deux problèmes de santé publique très importants. Tant au niveau européen qu’au niveau mondial, le nombre de personnes en surpoids et obèses augmente chaque année et dans des proportions préoccupantes. Le surpoids et l’obésité sont à l’origine de nombreux problèmes de santé, tels que le développement de maladies chroniques, de maladies musculaires et de certains cancers.

L’obésité infantile augmente fatalement le risque d’obésité à l’âge adulte. Cela peut également engendrer un décès prématuré ou des limitations fonctionnelles.

L’intervention dans le régime alimentaire des enfants est une des manières d’atteindre une perte de poids significative et d’ainsi réduire les risques liés à l’obésité. Mais encore une fois, d’autres facteurs doivent être pris en compte pour que l’impact positif soit réel.

L’ONE améliore son mémo des « rendez-vous des vaccins »

« Les rendez-vous des vaccins », c’est un aide-mémoire pour ne pas oublier les dates des vaccins qui protègent les enfants de 0 à 18 mois contre diverses maladies. L’ONE a décidé de rendre cet outil plus ludique et d’en améliorer le graphisme. 

Durant le confinement, nous évoquions l’inquiétude des pédiatres quant au fait que certains parents avaient décidé de reporter la vaccination de leur enfant. L’Office National de l’Enfance s’en insurgeait également. Toujours dans la volonté de valoriser les vaccins, L’ONE lance une nouvelle version de son mémo intitulé « Les rendez-vous des vaccins ».

Graphisme ludique et attractif

« Graphiquement ludique, attractif, rappelant le monde enfantin, ce mémo est conçu pour y inscrire les différents rendez-vous pris pour réaliser un vaccin. De la dimension d’une carte postale, il pourra être affiché à tout endroit qui vous semble pertinent : frigo, tableau etc », écrit l’ONE sur son site web.

On peut donc observer, au recto, un cheminement de type jeu de loi avec les moments auxquels il faut vacciner les bébés de 0 à 18 mois. Et au verso, on retrouve, en quelques mots, l’essentiel sur chaque maladie contre lesquelles protègent les vaccins recommandés.

5 vaccins pour contrer 12 maladies

Grâce à ces 5 vaccins, l’enfant est protégé contre 12 maladies… dont les conséquences peuvent être graves, voire mortelles pour lui.

Comme on peut le lire sur le site vaccinination-info.be : « Le bébé ne bénéficie que pour un temps limité de la protection reçue dans le ventre de sa mère. De plus, cette protection ne vaut pas pour tous les microbes. Son propre système de défense contre les microbes, le système immunitaire, est encore en construction. Il est donc particulièrement fragile entre 2 mois et 2 ans. Il doit être protégé grâce à la vaccination. »

 

Consulter le mémo « Les rendez-vous des vaccins 0-18 mois » 

 

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Rapport annuel 2019 d’Hospichild : on vous dévoile les coulisses de la refonte du site web

Comme chaque année, le rapport annuel d’Hospichild permet de faire le point sur les activités du dispositif. En 2019, c’était la refonte totale de notre site web et nous sommes fiers de vous en dévoiler les coulisses. 

 

Rapport annuel Hospichild 2019

 

Le rapport annuel nous donne la possibilité de rappeler ce que sont nos missions, notre vision, notre fonctionnement, la façon dont nous structurons ou actualisons nos informations, l’expertise que nous proposons, nos innovations… On y expose également les statistiques et résultats obtenus sur l’année 2019, ainsi que les perspectives pour les années à venir. 

 
Pour le consulter, deux options s’offrent à vous :

 Le rapport annuel sous forme d’E-book

Le rapport annuel en pdf

Oncologie pédiatrique : collaboration renforcée entre l’UZ Brussel et l’Hôpital des Enfants

Depuis le début de ce mois, la collaboration entre l’UZ Brussel et l’Hôpital des Enfants Reine Fabiola s’est renforcée en matière d’oncologie pédiatrique. Les deux directions ont convenu d’unir davantage leurs expertises médicales pour lutter plus efficacement contre le cancer des enfants. 

Lors de la crise sanitaire du coronavirus et du confinement qui en a découlé, le nombre de diagnostics de cancers pédiatriques aurait diminué. Mais, contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’est pas une bonne nouvelle. Ce serait plutôt la conséquence de la crainte des parents de se rendre à l’hôpital qui les ont amenés à reporter, voire annuler une consultation importante. Constatant cela, les pédiatres avaient tiré la sonnette d’alarme en encourageant les parents à continuer à se rendre aux rendez-vous en oncologie ou autre.

Vers une expertise renforcée en matière de cancer infantile

Toujours dans ce souci d’expertise maximale, les deux hôpitaux bruxellois offrant l’offre pédiatrique la plus complète de la ville (UZ Brussel et Huderf) — sans nier l’excellence des Cliniques Universitaires Saint-Luc en la matière — ont décidé de s’unir encore plus qu’hier pour lutter contre le cancer des enfants. Concrètement, cela se traduit par différentes initiatives :

  • Les oncologues pédiatriques qui travailleront à l’UZ Brussel dans les années à venir seront tous formés à l’Huderf au préalable.
  • En attendant la fin de ces formations, les petits patients à qui un traitement complexe doit être administré seront hospitalisés à l’Huderf.
  • Les traitements moins complexes, les suivis, les traitements de jour, les activités et le suivi des enfants et de leurs parents au Jardin des Pommes, de même que les consultations d’oncologie pédiatrique continueront à avoir lieu à l’UZ Brussel.
  • Les traitements spécifiques hautement spécialisés comme la radiothérapie et la neurochirurgie pour les tumeurs neurologiques chez les enfants, dans lesquels l’UZ Brussel a une expertise particulière, continueront également à avoir lieu à l’UZ Brussel, qui plus est, également pour les patients d’autres hôpitaux.

« L’oncologie pédiatrique de l’UZ Brussel ne réduit pas ses activités, bien au contraire »

Si l’UZ Brussel a décidé de transférer provisoirement les enfants nécessitant des traitements oncologiques complexes, c’est que l’hôpital estime devoir s’améliorer en la matière. Et c’est bien ce qu’il compte faire en prévoyant les formations de ses (futurs) oncologues. Mais ce n’est pas pour autant que l’activité du service sera réduite ou moins performante. Comme l’affirme le Pr Marc Noppen, CEO de l’hôpital : “Nous souhaitons ici tordre le cou aux fausses rumeurs d’une fermeture éventuelle ou d’une diminution de l’activité d’oncologie pédiatrique à l’UZ Brussel. Au contraire, nous investissons dans le plus ample développement de l’oncologie pédiatrique de sorte que l’avenir de cette activité importante reste assuré dans notre hôpital. »

 

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Les médecins généralistes plus accessibles aux Bruxellois grâce au 1710

Le 1710 est un nouveau numéro d’appel gratuit destiné aux Bruxellois qui n’ont pas de médecins généralistes. Il a été lancé il y a 2 mois en réaction à la pandémie de coronavirus et tend aujourd’hui à se pérenniser pour devenir le numéro de référence dans la recherche d’un médecin généraliste à Bruxelles. 

médecin généraliste

Le 27 mars dernier, en collaboration avec le Service Public Fédéral Santé Publique, la Fédération des Associations des Médecins Généralistes de Bruxelles, le SIAMU, la Croix-Rouge de Belgique, la Haut Fonctionnaire de l’agglomération bruxelloise a ouvert un numéro unique à destination des Bruxellois n’ayant pas de médecin généraliste et souhaitant prendre un avis médical quant à leur état de santé dans le cadre de l’actuel pandémie de coronavirus. Ce numéro se pérennise et continue à orienter les personnes vers des médecins généralistes. 

Pour éviter l’engorgement des lignes d’urgence

Cette campagne part d’un constat clair : un nombre important d’habitants ne trouvent pas leur chemin vers un médecin généraliste. Dans la situation actuelle, ces personnes se tournent vers le numéro d’urgence « 112 » et les services de garde au risque d’engorger les lignes pour les autres patients.

Si vous avez déjà un médecin généraliste, appelez-le en priorité

Via ce nouveau numéro 1710, les Bruxellois auront accès à un dispatching de médecins généralistes pouvant les conseiller et les orienter adéquatement. Mais attention, le Haut fonctionnaire insiste sur le fait que le premier réflexe est d’appeler son médecin traitant et à défaut ce numéro, le 1710.

→ Ci-dessous, la vidéo de la campagne (disponible en 5 autres langues)