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« Handicap.brussels » : la toute nouvelle plateforme pour aider les bruxellois en situation de handicap

Ça y est, le nouveau portail dénommé handicap.brussels a été lancé ! En ligne depuis mai 2024, le projet tire sa source d’une étroite collaboration entre le Service PHARE (COCOF) et Iriscare (VIVALIS). L’objectif du site est ni plus ni moins de simplifier la vie des personnes en situation de handicap en répondant à leurs besoins, et ce tout au long de leur vie. En fonction de la demande provenant d’une aide ou un service en particulier, la plateforme permet de centraliser l’information nécessaire et surtout de la rendre plus accessible !


Handicap.brussels a donc été créé avec et pour des personnes en situation de handicap ainsi que leurs proches. Le portail, disponible en français et en néerlandais, est également accessible en langue des signes, pour les personnes avec une déficience auditive, et en langage facile à lire et à comprendre (FALC) pour aider les personnes avec des difficultés de compréhension. En ce qui concerne l’origine des liens du site qui renvoient vers les organismes et les associations, la plupart d’entre eux proviennent de la base de données de Bruxelles Social, projet développé par l’Observatoire de la santé et du social de la COCOM (VIVALIS).

→ Découvrir handicap.brussels

Une plateforme vraiment indispensable

Rappelons tout d’abord que durant sa vie, toute personne en situation de handicap va potentiellement devoir se tourner vers un large éventail d’associations ou d’organismes pour répondre à ses besoins. Parmi eux, il y a notamment : la commune de résidence du demandeur, le Service PHARE, Vivalis, Actiris, le SPF Sécurité sociale ou encore les organismes privés comme les mutuelles et les nombreuses associations subventionnées. Mais par où commencer et comment ne pas s’y perdre ? Fort heureusement, les deux institutions que sont les COCOF et la COCOM se sont penchées sur la question – suite à une étude de 2022 réalisée à leur demande commune sur le cadastre des besoins des personnes en situation de handicap. Elles ont donc créé cet outil qui semble indéniablement combler un manque au sein du paysage bruxellois : handicap.brussels.

De l’information centralisée, accessible et évolutive

L’outil se démarque d’abord en proposant des informations et des références sur les différentes aides et services organisés par les pouvoirs publics actifs en Région Bruxelloise (excepté l’offre émanant de la Région flamande). En découvrant le site, on se rend rapidement compte de la facilité avec laquelle l’information est présentée. L’accessibilité est donc une des forces de cet outil ! De plus, l’information est classée selon 12 thématiques. Parmi celles-ci : la reconnaissance du handicap, l’école et la formation, l’accueil de jour ou encore les aides pour les proches. Finalement, « le personnel de handicap.brussels veille quotidiennement à assurer la mise à jour des contenus pour fournir l’information la plus fiable et la plus exhaustive possible. Car au niveau des institutions publiques, l’organisation de l’aide aux personnes en situation de handicap fait l’objet de constantes évolutions : les réglementations changent, des compétences sont « transférées »… Au niveau des organisations privées, le monde associatif bouge également, des associations naissent, fusionnent, déménagent, disparaissent, modifient leur champ d’action… « , peut-on lire sur le portail.

Samuel Walheer

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« Davantage de soins de santé mentale numériques », plaide le Conseil Supérieur de la Santé

Le Conseil Supérieur de la Santé a récemment publié une série de recommandations visant à intégrer les interventions numériques et applications au sein des soins de santé mentale. Dans un rapport sur le sujet, le CSS affirme que malgré des systèmes de soins de santé mentale (SSM) relativement bien développés en Belgique, l’accès aux traitements et leur utilisation restent sous-optimaux. C’est pourquoi « le recours à la technologie pourrait constituer un élément important de la solution pour contribuer à relever ces défis et renforcer notre système de SSM. » Ces nouvelles mesures visent principalement les jeunes, particulièrement touchés, ces dernières années, par la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil.

L’intégration d’outils numériques de bonne qualité dans les soins classiques permettrait notamment de contrecarrer la prolifération d’applications d’auto-assistance (relaxation, méditation…) et, si leur utilisation est bien encadrée par les professionnels de santé, de lutter d’une manière plus moderne contre les diverses problématiques de santé mentale.

{Communiqué de presse du Conseil Supérieur de la Santé}

« Services numériques de santé mentale 

Vous avez probablement déjà vu des publicités pour ces applications ou peut-être même les avez-vous déjà utilisées : des outils numériques qui prétendent vous aider à améliorer votre sommeil, à mieux gérer le stress ou à diminuer l’anxiété. Que ce soit sur votre smartphone ou sur le web, il existe une multitude d’applications censées favoriser votre bien-être mental. D’un côté, le Conseil Supérieur de la Santé s’inquiète de cette prolifération, mais de l’autre, il souhaite accueillir l’innovation dans le domaine des soins de santé mentale. En outre, les soins de santé mentale numériques vont bien au-delà des applications d’auto-assistance. Pensez également aux thérapies en ligne, à l’utilisation de données provenant de dispositifs portables ou aux expériences de réalité virtuelle. 

Le progrès technologique comme levier 

Selon le Conseil Supérieur de la Santé, la numérisation peut renforcer le système de soins. L’écart entre l’offre et la demande de soins de santé mentale crée des défis majeurs. Les interventions numériques et autres applications permettent à un plus grand nombre de personnes d’obtenir facilement un soutien. Par exemple en leur évitant les contraintes traditionnelles des rendez-vous physiques, elles permettent souvent également de réduire les temps de réponse. En outre, l’anonymat des plateformes en ligne peut donner aux utilisateurs la liberté de s’exprimer ouvertement et de demander de l’aide sans craindre de stigmatisation ou de jugement. La recherche a montré que, dans l’ensemble, les interventions numériques sont aussi efficaces qu’une thérapie en face à face pour des symptômes légers à modérés. C’est d’autant plus vrai lorsqu’elles sont combinées à une forme de soutien humain.

Défis de la transformation numérique

Le Conseil Supérieur de la Santé recommande donc d’adopter les avancées technologiques. Cependant, la transformation numérique est également confrontée à de nombreux défis. Les professionnels de la santé en sont un maillon essentiel. Les formations initiales et continuées peuvent les aider à se familiariser avec les outils numériques. En outre, des questions juridiques et éthiques relatives à la protection de la vie privée doivent être éclaircies de toute urgence avant que les outils numériques puissent être largement utilisés de manière sûre et efficace dans la pratique.

Digital natives ou fracture numérique

La plupart des problèmes de santé mentale se développent pendant l’adolescence et le début de l’âge adulte. De plus, les adolescents sont particulièrement sensibles à certaines barrières dans les soins de santé mentale conventionnels. C’est précisément pour cette raison que la technologie peut leur être d’autant plus utile. Cependant, de nombreuses technologies testées auprès des jeunes ont été développées en premier lieu pour les adultes. Le Conseil recommande d’impliquer activement les jeunes dans la conception et le développement des interventions numériques.

En ce qui concerne l’utilisation des applications numériques par les personnes âgées, les études divergent. Le Conseil préconise d’accorder plus d’attention à l’inclusion des soins de santé mentale numériques, tant pour les patients âgés que pour les personnes ayant un statut socio-économique inférieur ou les groupes minoritaires. Encore une fois, il faut viser l’inclusion by design et les impliquer dès le début.

Élaboration d’un cadre national et d’un plan d’action 

Ce nouveau rapport consultatif du Conseil Supérieur de la Santé se conclut par 12 recommandations concrètes issues d’une analyse approfondie de la littérature scientifique et d’une consultation d’experts. Elles portent sur l’élaboration d’un cadre national pour les soins de santé mentale numériques, avec un accent particulier sur les enfants et les adolescents. En tenant compte des connaissances scientifiques, des lignes directrices internationales et du contexte belge, les recommandations visent à promouvoir la croissance et l’application des solutions numériques et à améliorer ainsi l’accès aux soins de santé mentale. »

Lire le rapport complet du Conseil Supérieur de la Santé

 

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Le handicap mental mis à l’honneur lors des « Special Olympics Belgium »  

Les « Special Olympics Belgium », c’est l’événement à ne pas manquer pour tous les amateurs de sports. Et d’autant plus pour ceux qui soutiennent l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pour sa 40e édition, ces Jeux Nationaux d’Été se sont déroulés du 8 au 11 mai 2024 à La Louvière. Des athlètes provenant de toute la Belgique ont concouru pendant quatre jours. Ils étaient encadrés par des volontaires et ont pris part à des animations en tout genre. 


Durant le long week-end de l’Ascension, « Special Olympics Belgium » a accueilli près de 3.000 athlètes, accompagnés de 1.200 coach, qui ont participé à une vingtaine de disciplines sportives différentes. Pour rendre l’aventure inoubliable pour les sportifs, ainsi que pour les supporters, l’organisation a prévu pas moins de 2.000 volontaires. Comme le veut la tradition, l’événement débuta avec une Cérémonie d’ouverture ainsi qu’un « Torch Run » et se termina en beauté avec une Cérémonie de Clôture. Outre l’aspect compétitif, l’objectif de ces jeux est avant tout d’offrir la possibilité aux personnes ayant un handicap mental de s’épanouir et de s’intégrer grâce au sport.

En pratique

Il s’agit donc de quatre jours animés durant lesquels des athlètes, hommes et femmes, préparés spécialement pour l’occasion – sans forcément avoir un niveau élevé de performance – viennent concourir pour une médaille, mais avant tout en faveur de l’inclusion et pour l’amour du sport. Parmi une vingtaine de disciplines sportives proposées durant ces Jeux Nationaux d’Été, il y a par exemple : la gymnastique artistique et rythmique, l’athlétisme, le basketball, le badminton, les bocce (boules), le bowling, le cyclisme, l’équitation, le floorball (unihockey), le football, le hockey, le judo, le netball, la natation ou encore le tennis (→ L’ensemble des sports est repris ici). Pour rappel, tout athlète doit remplir certaines conditions pour aspirer à participer aux Jeux Nationaux 2024 : avoir un handicap mental avec un Q.I. inférieur ou égal à 75, avoir au moins 8 ans à la date du 8 mai 2024 et avoir pratiqué un entraînement d’au moins 75 heures. Bien plus qu’un événement sportif, l’équipe « Special Olympics Events » propose aussi un programme d’animations avec musiques, chants, danses, spectacles de clowns, automates et beaucoup d’autres choses, pour le plus grand plaisir des athlètes et du public.

Special Olympics Belgium, un acteur de changement

Les « Special Olympics » ont été créé en 1968 par Eunice Kennedy Shriver aux États-Unis. Depuis lors, l’ampleur est telle qu’ils ont été reproduit dans 193 pays, comptant plus de 5,5 millions d’athlètes avec un handicap mental qui participent à des activités sportives adaptées de type olympique. De plus, l’organisation met en place un programme de santé pour les participant : le Healthy Athletes Program. L’organisation Belge, quant à elle, fait partie de la famille Olympique comme les populaires Jeux Olympiques ou les Paralympics. La mission principale de l’organisation est de « changer la vie des personnes ayant un handicap mental grâce au sport et favoriser leur inclusion sociale, en faveur d’une société plus inclusive dans laquelle les personnes ayant un handicap mental jouent un rôle actif. Le sport, la santé et l’enseignement resteront au cœur de nos démarches que nous mettrons en place au sein des villes et communes. Ainsi, nous pourrons améliorer la vie des 165.000 citoyens belges ayant un handicap mental ». Par ailleurs, les Jeux Nationaux sont organisés tous les ans contrairement aux Jeux Mondiaux qui eux sont bisannuels. Les Jeux Mondiaux sont soit des Jeux d’été soit des Jeux d’hiver et rassemblent des sportifs avec un handicap mental. Les prochains Jeux se dérouleront à Turin en 2025. Chaque discipline permet aux athlètes du même âge, du même sexe et du même niveau de concourir à chances égales. C’est ce que l’organisation appelle le Divisioning.

Le Divisioning

Pour aspirer à repartir avec une médaille, qui plus est la médaille d’or, les Special Olympics ont mis en place un Divisioning. Il s’agit d’un tour préliminaire qui permet de diviser les athlètes et les équipes pour les inclure dans des groupes homogènes. Pour mettre cet outil en place, l’organisation demande au préalable le niveau de compétence auprès de l’athlète ou de son coach. Les sportifs sont ensuite répartis dans des groupes allant jusqu’à huit participants ou des équipes par série. Le Divisioning semble mieux refléter le niveau réel de l’athlète ou de l’équipe que le niveau de compétence demandé lors de l’inscription car cela révèle le niveau actuel dans le même environnement de compétition qui sera vécu lors de l’événement.

→ Pour en connaître davantage sur le Divisioning

Le Healthy Athletes Program

Comme spécifié sur le site de l’organisation, « le Healthy Athletes Program de Special Olympics (HAP) a pour objectif d’évaluer la santé et la condition physique des athlètes ayant un handicap mental. Au sein du Healthy Athletes Program, les examens médicaux offerts sont sans obligation et totalement gratuits. L’athlète reçoit des conseils spécifiques à son état de santé et, si nécessaire, est redirigé vers un spécialiste pour un suivi. Après chaque évaluation, les athlètes reçoivent un beau cadeau en remerciement pour leur participation. Les résultats permettent aux athlètes d’avoir une connaissance globale de leur condition physique et donnent aux évaluateurs professionnels et étudiants venant d’universités et hautes écoles belges – une meilleure connaissance de l’état de santé et des besoins particuliers des athlètes ayant un handicap mental. Le Healthy Athletes Program contient les 8 programmes suivants : Fit feet, healthy body, healthy hearing, opening eyes, ou encore le diabetes prevention. »

→ Pour en savoir plus sur le Healthy Athletes Program

 

Samuel Walheer

 

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Depuis la création de l’Organisation Mondiale de la Santé le 7 avril 1948, on célèbre à cette date la journée mondiale de la santé. Et cette année, l’OMS a choisit comme thème « Notre santé, nos droits » ! L’objectif de cette campagne mondiale est de sensibiliser le grand public aux enjeux sanitaires et d’aspirer à un accès plus aisé aux soins de santé pour tous. Car chaque jour, des vies humaines sont mises à mal et des populations voient leurs droits à la santé être menacés ; que ce soit à cause des conflits, de la pauvreté, des changements climatiques ou encore des problèmes liés à la pollution dans l’air.


Selon le Conseil de l’OMS sur l’économie de la santé pour tous, au moins 140 pays reconnaissent la santé comme un droit humain dans leur constitution. Pourtant, aucun pays n’a adopté ni ne fait appliquer de lois garantissant à sa population le droit d’accéder aux services de santé. Cela explique pourquoi au moins 4,5 milliards de personnes – soit plus de la moitié de la population mondiale – n’étaient pas entièrement couvertes par les services de santé essentiels en 2021.

« Notre santé, nos droits »

Pour accompagner la campagne, le directeur général de l’OMS, le Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, délivre un message clair :“Que pouvons-nous faire pour faire valoir nos droits à la santé ? Beaucoup ! La priorité est de connaître nos droits ! Nous avons le droit à des services de santé, d’éducation et d’informations de qualité. Notre santé dépend d’une eau potable, d’un air pur et d’une nourriture saine, d’un logement de qualité, d’un environnement et de bonnes conditions et d’un travail décent ou encore d’une certaine liberté, loin des violences et des discriminations.” Il rappelle également toute l’importance d’un accès aux services essentiels sanitaires à moindre coût, que les droits à la santé nous appartiennent et que l’implication de nos communautés est essentielle dans les décisions sur la santé et la responsabilisation de nos pouvoirs publics.

→ Vers la campagne de l’OMS

Pour une prise de conscience

Le message envoyé par l’OMS semble nous rappeler que notre santé est primordiale et qu’il faut en prendre soin. Cela passe par une prise de conscience personnelle sur son propre état mais aussi sur celui de notre entourage, de nos voisins, ainsi que toute personne sur terre. Le thème choisit pour la Journée mondiale de la santé 2024 se focalise sur nos droits à tous, en tant qu’être humain. Pour mettre cela en application, l’Organisation Mondiale de la Santé préconise quelques conseils : faire de la santé une priorité, connaître ses droits en matière de santé, prendre des décisions concernant notre propre santé, protéger nos droits à la santé en tant que droit humain fondamental, promouvoir le droit à la santé en tant que pilier intrinsèque de nos droits humains au sens large.

Que fait concrètement l’OMS ?

L’OMS aide les pays à remplir leurs engagements en assurant un accès sans discrimination à des services de santé de qualité et efficaces, ainsi qu’aux déterminants sous-jacents de la santé. Pour atteindre cet objectif, l’OMS :

  • plaide en faveur du droit à la santé et d’autres droits humains connexes, notamment au moyen de campagnes de communication (en anglais) ;
  • joue un rôle de sensibilisation aux droits humains relatifs à la santé, tels que le droit à des soins de santé sûrs ;
  • aide les pays à intégrer des normes en faveur des droits humains à leurs lois, à leurs programmes de santé et à leurs politiques, notamment en mettant au point des outils et des lignes directrices, tels que des orientations en matière de droits humains dans le cadre de la santé mentale (en anglais) et de la santé sexuelle ou reproductive (en anglais) ;
  • renforce les capacités des décideurs à adopter une approche de la santé fondée sur les droits ;
  • produit des données probantes, des analyses et des recommandations en matière de santé et de droits humains ;
  • collabore avec d’autres entités des Nations Unies pour faire en sorte que ceux-ci soient reconnus comme un pilier essentiel à l’efficacité des services de santé, notamment en mettant en œuvre la Stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap à chacun des trois niveaux de l’OMS.

Samuel Walheer

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Santé mentale : la Maison de soins psychiatriques « Titeca » s’agrandit !

Le Centre Hospitalier Jean Titeca est en passe d’augmenter son offre dédiée aux adolescents en souffrance psychique. Grâce à l’acquisition de deux bâtiments pour sa Maison de Soins Psychiatriques, le Centre pourra bientôt proposer plus de places et réduire le temps d’attente dû à une demande continue en Région bruxelloise. Un nouveau projet thérapeutique va également être mis en place. Une bonne nouvelle donc pour les adolescents et leurs parents, qui peinent souvent à trouver une aide appropriée à leurs besoins.


Le Centre Hospitalier Jean Titeca (CHJT) disposait déjà d’un hôpital psychiatrique, de deux maisons de soins psychiatriques ainsi que d’équipes mobiles qui évoluent à Bruxelles. Situé dans une ancienne maison de repos, le projet d’agrandissement de la MSP « Titeca », soutenu par les autorités régionales, débutera en 2026. D’ici là, un accord permet actuellement aux familles en situation irrégulières de profiter du site avant le début des travaux.

La M.S.P

Les deux Maisons de soins psychiatriques du CHJT sont activent et respectivement appelées la MSP « Quatre saisons » et la MSP « Schweitzer ». Comme il est explicitement indiqué sur leur site : « Les Maisons de soins psychiatriques accueillent des personnes qui présentent une maladie mentale stabilisée et qui nécessitent une prise en soin basée sur les principes de la réhabilitation psycho-sociale, associée à des soins médicaux et psychiatriques. Le séjour en MSP peut permettre aux personnes d’acquérir de nouvelles compétences leur permettant ainsi d’envisager un projet de vie élaboré autour du résident et ceci basé sur le rétablissement. »

→ Pour une demande d’admission, : c’est ici.

Quelques mots sur le CHJT

Fort de ses 160 ans d’existence et d’expérience dans les soins en santé mentale, le Centre Hospitalier Jean Titeca accueille des patients adultes et des adolescents principalement sous statut médico-légal (projet UMLP), des patients présentant des troubles sévères du comportement et/ou agressifs (projet PTCA), ainsi que des délinquants juvéniles présentant des troubles psychiatriques (projet Karibu). Il est bien notifié sur leur site que les patients en question présentent le plus souvent des problématiques psychiatriques multidimensionnelles et complexes, associant souffrance psychique et difficultés comportementales et sociales. L’objectif du CHJT est de prodiguer des soins pluridisciplinaires de qualité dans un cadre thérapeutique que l’on peut qualifier de « bientraitant ». La devise de « Titeca » : « Être un hôpital de référence dans la prise en charge de patients psychiatriques, spécialisé en psychiatrie médico-légale, innovant et attentif à ses collaborateurs ».

→ Pour consulter le site CHJT

 

Samuel Walheer

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