Initiatives

Handicap et sport : une enquête en ligne lancée par l’Adeps

L’Adeps vient de lancer une grande enquête liée au handicap. L’idée est de mieux comprendre les habitudes et identifier les motivations et les freins de la pratique d’activité physique et sportive des personnes en situation de handicap. En collaboration avec l’AVIQ, Phare, la Cocof, Sciensano, la Ligue Handisport et la FéMA, le questionnaire est accessible jusqu’au 12 novembre 2025 et s’adresse aux personnes concernées, de 6 à 99 ans, en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le mot d’ordre : « Quel que soit votre handicap, votre témoignage compte ! »


L’ Administration de l’Éducation physique, du Sport et de la Vie en Plein Air (Adeps) est l’administration générale du sport en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elle est chargée de promouvoir le sport et l’éducation physique auprès de l’ensemble de la population dont font intégralement partie les personnes en situation de handicap. L’équivalent de l’Adeps en Communauté flamande est Sport Vlaanderen.

Comment participer ?

L’Adeps précise dans sa communication que toutes les réponses données lors du questionnaire en ligne resteront totalement anonymes. Répondre à l’enquête prend environs 10 minutes et cela permettra d’adapter les futures actions des organismes partenaires afin de promouvoir des sports adaptés, inclusifs et accessibles à tous. Voici quelques-uns des prérequis :

  • Être âgé entre 6 à 99 ans.
  • Être en situation de handicap et passionné (ou non) de sport.
  • Vivre sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
  • Pour les autres, ne pas hésiter à en parler et à partager autour de soi.

→ Vers l’enquête en ligne

→ Pour plus d’informations : enquete.adeps@cfwb.be

Le handisport

Mis en lumière par des événements comme les Jeux Olympiques, le handisport est un sport pratiqué par des personnes en situation de handicap, physique ou sensoriel, dont les règles ont été aménagées. La plupart des sports se basent sur des sports déjà existants mais d’autres ont été créés spécifiquement pour les personnes avec un handicap. À titre d’exemple, « les sports adaptés » sont les sports pratiqués par les personnes ayant un handicap mental. Pour les autres handicaps, la plupart des sports sont connus du grand public, avec des adaptations dans les règles comme par exemple le basket fauteuil, le paracyclisme ou le cécifoot (football pour personnes malvoyantes ou aveugles).

Sport.brussels

sport.brussels est une plateforme qui rassemble des informations sur les infrastructures et les organisations sportives actives en Région de Bruxelles-Capitale. Elle se compose de deux outils :

  • Une base de données dans laquelle les acteurs du monde sportif bruxellois enregistrent des données relatives à leurs organisations, leurs équipements, leurs activités, ou encore à des événements.
  • Un site internet public qui retranscrit toutes ces données pour les rendre accessibles aux citoyens. L’objectif étant de permettre aux citoyens de consulter l’ensemble des informations relatives au sport, aux équipements et aux événements sportifs organisés à Bruxelles.

→ En savoir plus sur sport.brussels

Le sport pour tous !

Pour permettre la pratique du sport pour tous, plusieurs associations s’activent depuis déjà plusieurs années. Que ce soit pour un sport de loisir ou une discipline de haut niveau, le soutien de ces organismes est sans failles – fédérations sportives, clubs de sports ou club d’un sport en particulier. En voici quelques-unes : la Ligue handisport francophone (LHF), la Fédération multisports adaptés (Féma), Hockey Together, Brussels 5-a-side, ainsi que des infrastructures sportives adaptées et accessibles aux personnes en situation de handicap : Sport.brussels, Handy.brussels ou encore access-i.

 

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« TRAIL60 » : le nouveau challenge sportif de l’Association Muco

Pour fêter ses 60 ans d’existence, l’Association, Muco lance la première édition de son TRAIL60, qui aura lieu à Pajottegem (Herne) le 29 mars 2026 prochain. Un challenge sportif qui se veut rassembleur car accessible à tous, coureurs·euses comme marcheurs·euses, seul.e.s, avec des ami.e.s et même des collègues. L’objectif ? Récolter des fonds pour lutter contre la mucoviscidose, une maladie génétique grave qui touche en Belgique près de 1.379 personnes. Les inscriptions sont officiellement ouvertes, à vous de jouer ! 

L’Association Muco fêtera donc en juin 2026 son 60e anniversaire. Pour l’occasion, elle a aussi lancé une campagne un peu spéciale intitulée : « Retour dans le passé mais surtout projection vers l’avenir ». En coulisse, l’association prépare un panel d’activités et notamment l’inauguration d’une fresque murale géante qui prend forme petit à petit et sera peinte en juin 2026 sur la façade d’un bâtiment de la commune d’Auderghem. Pour marquer un peu plus le coup, l’association lance également une autre initiative, le challenge sportif TRAIL60.

TRAIL60, une course solidaire

Le principe est simple : parcourir 10, 20, 42 ou 60 km en famille, entre amis ou entre collègues en se faisant sponsoriser par son entourage afin de récolter des fonds au profit de la lutte contre la mucoviscidose. Le parcours sera à cheval sur la Flandres (Pajottegem) et la Wallonie (Bois de Silly près d’Enghien). Association MUCO

Les premiers inscrits seront récompensés !

  • Du 15 septembre au 15 octobre 2025 → frais d’inscription de 20 € + une surprise offerte
  • Du 16 octobre 2025 au 15 février 2026 → frais d’inscription de 20 €
  • Du16 février au 15 mars 2026 → frais d’inscription de 25 €

→ Toutes les infos pratiques, par ici : L’Association Muco organise un challenge sportif TRAIL60

→ Pour suivre les dernières nouvelles de l’événement TRAIL60

Témoignage d’Arthur qui a relevé son défi sportif

Le 30 mars 2025, Arthur, jeune homme atteint de mucoviscidose s’est lancé un défi : courir le marathon de Gand accompagné de sa famille et de quelques amis. Déterminé et bien préparé, il a relevé haut la main l’exploit en 4h17 et a réussi à récolter près de 10.000 euros pour soutenir la lutte contre la muco. Sur le site de l’Association Muco, on peut lire :« Âgé de 24 ans, j’ai toujours été passionné de sport. Grâce aux nouveaux traitements, je peux désormais faire ce qui me rend heureux : pratiquer du sport, et surtout courir. Fin mars dernier, j’ai couru plus loin et plus longtemps que jamais, car, avec les personnes qui me sont les plus chères, nous avons relevé un immense défi : courir le marathon de Gand ! Ce n’était évidemment pas anodin de se lancer dans une telle épreuve sportive quand on est atteint de mucoviscidose et de diabète. Mais la force d’un entourage motivant, un mode de vie sain, une bonne préparation, et surtout la motivation de courir pour la bonne cause (l’Association Muco) nous a poussé, mes proches et moi, à franchir la ligne d’arrivée. »

Quelques mots sur l’Association Muco

Il s’agit d’une association de patients et de professionnels, fondée en 1966, destinée aux personnes atteintes de mucoviscidose et à leur famille. Grâce au travail solidaire et multidisciplinaire formé par des familles, des centres muco (unité hospitalière spécialisée dans le diagnostic et le traitement de la mucoviscidose) et de nombreux bénévoles, l’association Muco milite chaque jour en faveur d’une vie plus longue et meilleure pour toutes les personnes atteintes de mucoviscidose et leur famille. Voici quelques-unes de ses actions :

  • Écoute, soutien et information des personnes atteintes de mucoviscidose et de leur famille
  • Aides sociales et administratives : démarches, aide à l’insertion professionnelle
  • Avis et soutien juridique si nécessaire
  • Soutien financier pour les frais de traitement, aide logistique (matériel et nourriture enrichie à prix réduit, prêt d’appareil médicaux, etc.)
  • Mise en contact avec d’autres familles, organisation de journées d’informations et de rencontre des familles
  • Informations et documentations sur la mucoviscidose : brochures, dossiers et fiches sur des thématiques précises (ex traitements, remboursements possibles, accueil de l’enfant à l’école et dans les mouvements de jeunesse, etc.), informations pour un large public

→ Vers le site de l’Association Muco

En savoir plus sur la mucoviscidose

La mucoviscidose est, en Belgique, la maladie génétique grave la plus courante. Sur le site de l’Association Muco, spécialisée dans la lutte contre la mucoviscidose – appelée aussi fibrose kystique–, un onglet explicatif intitulé « c’est quoi la muco » reprend des explications générale sur la maladie, les causes, le diagnostic, les traitements ou encore les infections croisées. Selon l’Association Muco, « 1 Belge sur 20 est porteur de la maladie (sans être malade). Pour qu’un enfant soit atteint de mucoviscidose, il faut que ses deux parents lui transmettent chacun le gène responsable de la mucoviscidose. La mucoviscidose se développe différemment chez les personnes qui en sont atteintes. Certains symptômes peuvent se manifester fortement chez l’une et pas chez l’autre. Ces symptômes peuvent être présents à la naissance ou apparaître plus tard. Dans 85% des cas, les difficultés apparaissent au cours de la première année de vie. Une forme de diabète peut également se développer à partir de l’adolescence. La mucoviscidose peut être confondue avec l’asthme, la bronchite chronique, la pneumonie, l’allergie ou certaines maladies digestives. Malheureusement, il n’est pas encore possible de guérir la mucoviscidose. Chaque jour, les enfants, les adolescents et les adultes atteints de muco consacrent plusieurs heures à leur thérapie, pour traiter les symptômes, voire les prévenir : aérosols quotidiens, kinésithérapie respiratoire, des dizaines de pilules, des doses élevées d’antibiotiques et nombre de médicaments pour traiter les complications. »

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Déjà 15 ans d’existence pour la Plateforme Annonce Handicap (PAH) !

Cette année, la Plateforme Annonce Handicap soufflera (déjà) sa 15e bougie. L’occasion pour Hospichild de rappeler l’importance de cette asbl dans le large paysage pédiatrique avec comme ambition d’améliorer les conditions face à l’annonce du handicap et permettre un meilleur accompagnement des personnes en situation de handicap, de leur famille ainsi qu’une aide aux professionnel.le.s. La PAH vous donne rendez-vous le 13 novembre prochain lors d’une soirée spéciale.

Hospichild l’annonçait en juillet dernier dans un précédent article : La PAH lance son enquête en ligne sur l’annonce du handicap. Lors de cette soirée spéciale anniversaire, la PAH dévoilera, notamment, les premiers résultats de cette enquête européenne adressée aux pays francophones.

Informations pratiques

La soirée événement aura lieu le jeudi 13 novembre 2025. Le rendez-vous est fixé au Cinéma Wellington (165, Chaussée de Bruxelles à 1410 Waterloo). Voici le programme de la soirée :

  • 19h : Accueil
  • 19h15 à 20h15: Cocktail
  • 20h15 : Mot de bienvenue – Présentation des nouveaux outils de la PAH et des premiers résultats de l’enquête européenne sur l’annonce du handicap
  • 20h45-22h : Projection du film « Marion ou la Métamorphose » suivi d’échanges

→ Inscriptions jusqu’au 30 octobre 2025 et dans la limite des places disponibles : 13 novembre 2025: La PAH fête ses 15 ans d’activités – PAH

Synopsis du film

Qu’est-ce qui sépare les malades des bien portants, les valides des handicapés ? Telles sont les questions que pose Marion. À 35 ans, cette artiste souffre d’une forme de myopathie appelée FSHD, une maladie musculaire incurable. Dans ce film, elle nous guide sur le chemin qu’elle a emprunté pour ne plus s’identifier à sa maladie. C’est l’histoire d’une métamorphose où le réel dialogue avec l’imaginaire, et l’art avec le vivant, pour composer un hymne à la vie.

↓ Bande annonce du film « Marion ou la Métamorphose » projeté lors de la soirée d’anniversaire de la PAH ↓

Un mot sur la Plateforme Annonce Handicap

Née en 2008 de l’initiative de plusieurs parents, dont Luc Boland (cinéaste et père de Lou), la Plateforme Annonce Handicap (PAH) est une asbl fondée en 2010 avec comme volonté de mutualiser les compétences provenant de plusieurs acteur.rice.s ; des parents, des professionnel.le.s, d’associations ou même de services des pouvoirs publics. Son objectif ? En apportant de l’humanité et en prenant en compte les émotions des différents acteur.rice.s, la PAH vise à améliorer les conditions face à l’annonce d’un handicap. Permettre un meilleur accompagnement des personnes en situation de handicap et leur famille ainsi qu’une aide aux professionnel.le.s et ce, malgré l’annonce difficile du handicap.

→ Pour contacter la PAH cdebovis.pahatgmail.com ou +32 472 12 49 35

 

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La santé mentale monte sur scène : un peu de poésie pour panser les plaies

Lors d’une soirée poésie organisée par La Ligue Bruxelloise pour la Santé Mentale (LBSM), plusieurs artistes sont montés sur scène pour y déverser leur trop plein d’émotions ou pour rendre hommage au secteur de la santé mentale. C’était le 16 octobre dernier et une des membres de l’équipe d’Hospichild a voulu participer à la scène ouverte. Elle a écrit un texte pour l’occasion et l’a clamé devant les spectateurs. Notre pierre à l’édifice pour que les gens qui ne vont pas bien soient enfin vus et entendus. 

Sur scène, il s’agissait bien de poésie, mais on peut également appeler cela le « spoken word » ou « slam poetry » ; une discipline entre l’écriture et la performance qui dévoile nos vérités les plus profondes, favorise l’authenticité et invite au partage. Cette soirée était organisée par la LBSM et le collectif Slameke. Avec le soutien de la COCOF et en collaboration avec Partenamut.

Des mots sur les maux

Pour élaborer son texte, notre collègue Sofia a voulu, en partie, mettre en avant le contenu d’Hospichild ; surtout le dossier santé mentale pédiatrique. Elle évoque aussi son petit garçon, ainsi que ses propres tourments.

« Qu’on se le dise d’entrée de jeu, la santé mentale nous concerne tous et toutes. Que la parole autour du sujet se normalise, c’est mon vœu. Je le sais, c’est un souhait ambitieux. 

Dans le cadre de mon boulot, j’en parle quasi tous les jours de cette santé-là. Enfin, surtout de celle des enfants et des ados. On informe, on donne des ressources pour surmonter ça.  

Hospichild, c’est là que je travaille. Parmi nos thématiques ou dans certains articles, on rend visible les invisibles. On tisse des liens, on tend la main.

Ça m’a fait prendre conscience qu’on a tous un grain. Chacun à son niveau, minime ou plus sérieux. Faut se faire aider si besoin ; au mieux on devient plus heureux.  

C’est pas que pour les fous, je t’assure. Ça libère, ça comble parfois les blessures. Et puis, financièrement y a plus trop d’abus ; va voir du côté de BruStars ou PsyBru.  

Qu’on se le dise au milieu, la santé mentale nous concerne tous et toutes. Que la parole autour du sujet se normalise, c’est mon vœu. Je le sais, c’est un souhait ambitieux. 

On est touste, ou presque, concerné.e. Ma famille en premier. Je vis avec mon petit garçon et toute la journée il hausse le ton, fait des bonds, tourne en rond.

C’est pas en exprès. En lui ça bouillonne, ça cogne, ça saute de partout. Alors je lui apprends à canaliser ses excès. Il a juste besoin d’être valorisé, qu’on l’aide à déployer ses atouts.

Moi c’est tout le contraire, j’aime le calme et la sérénité. Malgré l’opposition de nos personnalités, ce qui nous rassemble c’est qu’on est tous les deux hyper. 

Actif. Au quotidien faut s’adapter, faut savoir patienter. Mais y’a des jours où je pourrais m’arracher les tifs.

Sensible. Parfois je suis obligée de m’isoler pour pouvoir respirer, pour me mettre à créer. C’est ce qui m’empêche de péter un fusible.

J’ai mis du temps à trouver un équilibre, à savoir écouter mes besoins et envies. Ça fait pas longtemps d’ailleurs que je me sens libre, que je me sens enfin en vie.

La santé mentale est fragile. On marche tous sur un fil. En un rien de temps ça vacille et tout part en vrille.

C’est un vrai challenge de se maintenir à flot dans notre société qui va à toute allure. Faut savoir slalomer dans le chaos. Fais une pause, respire, marche dans la nature. 

Parfois ça suffit pas, bien sûr. Évidemment que c’est dur. Certain.e.s n’ont pas d’autre choix que de prendre des médicaments. D’autres sont même hospitalisés, malheureusement. 

Force à elleux, force à nous. Force à toustes celleux qui sont à bout. Que le sujet ne soit plus jamais tabou.

Qu’on se le dise une dernière fois, yeux dans yeux, la santé mentale nous concerne tous et toutes. Que la parole autour du sujet se normalise, c’est mon vœu. Je le sais, c’est un souhait ambitieux. »

À propos de la LBSM

L’asbl a été créée en 1977 sous le nom de Ligue Bruxelloise Francophone pour la Santé Mentale, avec comme mission de promouvoir les questions, enjeux et pratiques de santé mentale, notamment par l’organisation d’espaces et temps d’échanges. Depuis début 2019, elle est aussi la Fédération des Services de santé mentale (SSM) agréés par la Commission Communautaire Française à Bruxelles. La Ligue est d’abord un lieu d’échanges et d’élaborations.

Elle accueille, soutient ou organise des groupes de travail qui réunissent chaque semaine des dizaines de travailleurs de terrain autour de thématiques en lien avec la santé mentale. Ces personnes sont issues de nombreux secteurs de travail, publics ou privés, recouvrant des champs aussi divers que l’aide à la jeunesse, l’aide aux justiciables, les services aux personnes âgées, l’aide aux personnes en exil, aux personnes en grande précarité, aux personnes souffrant d’addictions, etc. Elles discutent de leurs pratiques, des contextes dans lesquels elles doivent agir, des politiques menées ou de celles souhaitées pour une meilleure réponse aux besoins de la population.

 

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La Casa Clara lance les bulles de répit parent-enfant à besoins spécifiques

La Casa Clara, lieu de ressourcement pour les parents, frères, sœurs ou familles d’un enfant en situation de handicap ou atteint d’une pathologie lourde, lance une nouvelle activité : les bulles de répit parent-enfant. L’idée est de permettre aux parents n’ayant pas de solutions de garde de néanmoins pouvoir venir se ressourcer et offrir également un moment de détente à leur enfant. 

Cette nouvelle formule de répit a été imaginée suite à des échanges avec les familles. Après une semaine chargée et dans un weekend souvent rempli par de multiples occupations familiales, nous vous offrons la possibilité de vous poser quelques heures. Nous vous invitons à une bulle de répit avec votre enfant à besoins spécifiques », lit-on dans le communiqué de la Casa Clara. 

La bulle de répit parent-enfant

Si la bulle de répit individuelle avait déjà été lancée en 2023 ; uniquement pour les parents, il est aujourd’hui possible de s’accorder ce moment avec son enfant malade ou handicapé. Lors de cette nouvelle bulle, les accompagnateurs familiarisés au handicap proposeront à l’enfant différentes activités en fonction de ses goûts et de ses envies du moment. Pendant ce temps, le parent pourra prendre une tasse de café, profiter des installations (sauna, jacuzzi, salle de relaxation) et même d’un massage assis. Il pourra également bénéficier d’un moment en duo avec l’enfant dans le jacuzzi et/ou le snoezelen.

Concrètement

Dates : les samedis 18 octobre, 15 novembre, 13 décembre
Heures : de 8h30 à 10h15 ou de 10h45 à 12h30
Déroulement :

  • Deux binômes sont accueillis simultanément.
  • La première inscription se fait toujours dans le cadre d’un entretien téléphonique.
  • Un délai de trois mois entre deux moments de répit doit être respecté.
  • Participation aux frais de 15€/personne.
  • Une fois l’inscription confirmée il est demandé de tout mettre en oeuvre pour honorer le rendez-vous.

→ Tenté par ce nouveau projet ? La Casa Clara est joignable par téléphone au 0473/20 56 32 ou par e-mail : info@casaclara.be.

Quelques mots sur la Casa Clara

Hospichild suit de près les activités de la Casa Clara, et ce depuis son installation à Bruxelles en 2018. À cette occasion, Fanny Calcus, la fondatrice, nous parlait des missions de l’asbl :

On s’est fixé deux missions principales. D’une part, offrir du répit, du soutien et du ressourcement aux aidants proches d’enfants gravement malades ou en situation de handicap. On entend par là l’organisation de journées détente pour les parents et les frères et sœurs ou de journées familles où la famille vient au grand complet. Et d’autre part, sensibiliser le grand public et les professionnels pour anticiper l’épuisement familial. » 

Cinq ans plus tard, nous sommes retournés sur place pour prendre des nouvelles de ce lieu de répit. Fanny Calcus était toujours fidèle au poste : « Depuis que la Casa Clara s’est installée à Bruxelles, son réseau s’est considérablement élargi. De plus en plus de professionnels nous recommandent auprès de ceux qu’ils accompagnent. La proximité des transports a grandement facilité l’accès et permet à plus de monde de bénéficier de nos massages ou autres moments de répit. Notre offre s’est également diversifiée : bulles de répit individuelles, bulles de répit en binômes, séances d’accompagnement parents-enfants en situation de polyhandicap, événements familiaux, snoezelen, espace de relaxation aquatique… » Et à présent, cette nouvelle bulle de répit parent-enfant s’est jointe au riche panel d’activités que propose l’asbl.

 

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