Initiatives

Donnez votre avis en tant que jeunes sur votre santé mentale !

La Chaire de Psychiatrie de transition ULB souhaite, dans sa mission d’information et de communication avec le public des jeunes âgés de 16 à 23 ans, proposer aux jeunes la possibilité de poser leurs questions concernant la santé mentale. L’idée est aussi de réfléchir avec eux à quel serait le meilleur média pour leur apporter ces réponses.

Pour rappel, il existe deux chaires psychiatriques de transition en Belgique. L’une est francophone (‘Psychiatrie de Transition dans un Monde en Transition’) et est portée par l’Hôpital Universitaire Des Enfants Reine Fabiola, en collaboration avec l’Hôpital Erasme, le CHU Brugmann et le Service de Santé Mentale de l’ULB. L’autre est néerlandophone (‘Youth in Transition : Mental Health in a Challenging Period’) et est gérée par la KULeuven.

Thématique sociétale clé

« Actuellement en Belgique, on estime que 10% de la population des jeunes présente une prévalence de développer des troubles sévères. On estime aussi que 5% auraient besoin d’une intervention. La transition est une thématique sociétale clé », indiquait le Pr. Delvenne, chef du service de pédopsychiatrie de l’HUDERF et porteuse de la chaire pour l’ULB, au moment du lancement de l’initiative en 2020.

Mieux comprendre les besoins, améliorer les soins, innover, informer…

La chaire de l’ULB poursuit trois objectifs clairs :

  • Mieux comprendre les besoins des jeunes durant la période de leur vie où ils sont les plus fragiles, à la fin de l’adolescence et au début de l’âge adulte ;
  • Pallier la rupture dans la continuité des soins et de l’accompagnement proposés par les départements cliniques de pédopsychiatrie et de psychiatrie de l’adulte;
  • Innover dans des soins pour les jeunes adultes, adaptés à leur phase de vie et à l’époque actuelle.

Au sein de la chaire de la KULeuven, ces objectifs divergent quelque peu, mais sont néanmoins intimement liés :

  • Accroître les connaissances relatives au développement de problèmes de santé mentale et à la résilience chez les jeunes ;
  • Améliorer les soins existants par une meilleure adéquation avec leur style de vie ;
  • Optimaliser l’organisation des soins chez les jeunes : quels obstacles rencontrent-ils lorsqu’ils cherchent de l’aide ? Quelles améliorations suggèrent-ils ?
  • Développer des supports d’information destinés aux jeunes, à leurs familles, aux organisations concernées et aux prestataires de soins.

 

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Droits du patient mineur : nouvelle rubrique proposée par l’asbl Droits Quotidiens

À l’occasion de la journée européenne des droits des patients, le 18 avril 2023, Droits Quotidiens asbl a décidé d’apporter sa contribution en proposant une nouvelle rubrique « Droits du patient mineur » en libre accès jusqu’au 15 mai 2023.

Droits quotidiens asbl et le langage juridique clair

Droits Quotidiens asbl est une association de juristes, spécialisés dans divers domaines, qui offrent une meilleure compréhension des questions juridiques qui peuvent se poser à tout un chacun, via différents services.

L’arborescence de leur site web propose huit gros dossiers : famille, logement, argent, travail, protection sociale, étrangers, justice et vie privée. C’est au sein de ce dernier dossier, « Vie privée » qu’une rubrique Droits du patient offre du contenu à propos des droits du patient mineur, ce qui a particulièrement retenu l’attention d’Hospichild.

Les droits du patient mineur, une question sensible

En effet, depuis le lancement du dispositif Hospichild en 2007, des questions nous ont été posées à différentes reprises par des parents d’enfants gravement malades, des professionnels pédiatriques ou même parfois par des adolescents concernés par une maladie grave. Refus de traitement, accord des parents, capacité juridique, frais médicaux… Ces questions sont sensibles et méritaient un décryptage.

Trois sujets concernant le patient mineur sont traités par l’asbl Droits quotidiens :

  • Ai-je des droits du patient ?
  • Qui décide si je suis capable d’exercer mes droits de patient ?
  • Qui paye mes frais médicaux ?

Les informations proposées comportent la date de mise à jour, les régions concernées et sont expliquées en langage juridique clair. En outre, en bas de page, des liens permettent de consulter les références légales et les documents type. Une « boite à outils » vous permet d’imprimer les contenus ou de les ajouter les contenus à vos favoris, de les télécharger en format pdf ou encore de les partager par mail. Profitez du libre accès à ces informations jusqu’au 15 mai 2023.

→ Accéder au dossier « Droits du patient mineur » sur le site de l’asbl Droits Quotidiens

 

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Tous en pyjama pour favoriser la scolarité des enfants gravement malades

Vendredi 10 mars, c’est la journée nationale du pyjama; une action de sensibilisation et de solidarité avec les enfants gravement malades. Organisée par l’asbl ClassContact en Fédération Wallonie Bruxelles et par l’asbl Bednet en Flandre, elle incite tous les élèves de l’enseignement fondamental et secondaire à venir en pyjama à l’école. Les enseignants, quant à eux, sont appelés, ce jour-là, à parler du sujet en classe.

Si la journée vise à soutenir tous les enfants malades ou victimes d’accidents graves, elle se focalise surtout sur la scolarité (à domicile ou à l’hôpital) de ces enfants. En effet, ces derniers sont généralement coupés, durant plusieurs mois ou régulièrement, de toute vie sociale ou scolaire. Il est important de rappeler aux écoles qu’ils peuvent continuer à suivre virtuellement les cours.

ClassContact fait le lien entre l’enfant malade et sa classe

Pour les aider à continuer à suivre les cours, soit dans leur école habituelle, soit via un enseignement de type 5, ClassContact met gratuitement à disposition des enfants le matériel informatique nécessaire. Ils peuvent ainsi communiquer avec la classe et suivre les cours en direct de l’hôpital ou du domicile. « Près de 90 % des enfants malades ou blessés qui poursuivent leur scolarité grâce à ClassContact réussissent leur année scolaire », peut-on lire sur le site.

Concours photos pour la journée du pyjama

Afin d’impliquer et de motiver les écoles à participer à cette journée, ClassContact organise, pour la 6e année consécutive, un concours photo sur le thème des animaux, avec de nombreux prix à gagner.

Aucun besoin de se pré-inscrire; le concours sera accessible à tous les 9 et 10 mars.

→ Poster une photo de classe en pyjama : ici

 

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Journée de sensibilisation aux maladies rares avec RaDiOrg

Cette année encore RaDiOrg a préparé une importante campagne nationale et attend que chacun attire l’attention sur cette problématique. Parce que les maladies rares doivent devenir visibles. Sur le plan social, parmi les prestataires de soins de santé et auprès des décideurs politiques. La visibilité et l’attention sont essentielles pour améliorer les soins et la qualité de vie. Rendez-vous le 28/02 !

Avec l’appel « Partage tes couleurs« , RaDiOrg se lance à fond dans cette visibilité ! L’association invite tous ceux qui sont concernés et qui se préoccupent des maladies rares à faire preuve de créativité avec les couleurs de la campagne sur les médias sociaux ou dans la rue.

Vague colorée de sensibilisation

Dans son communiqué, RaDIOrg écrit : « Colore tes ongles, accroche du papier de soie coloré à tes fenêtres, éclaire ta maison ou place des filtres de couleur sur tes photos… En ajoutant les hashtags #RareDiseaseDay et #RaresEnsemble, nous laisserons ensemble une vague colorée de sensibilisation déferler sur le pays. »

Une campagne, mais pour quoi faire ?

Dans la perception générale, l’idée persiste que les maladies rares touchent un petit nombre de personnes. C’est vrai pour toutes les maladies rares séparément. Mais pour toutes ces maladies réunies, cela concerne un très grand groupe de personnes. Rien qu’en Belgique, facilement plus d’un demi-million de personnes ! Les personnes atteintes d’une maladie rare elles-mêmes ont souvent le sentiment d’être seules face à leurs difficultés. RaDiOrg veut changer les choses avec la campagne de la Journée des maladies rares.« Partage tes couleurs et contribue à une meilleure compréhension et à de meilleurs soins pour les personnes atteintes de maladies dont la rareté les rend inconnues, incomprises et souvent incurables », termine l’association.

→ Plus de détails sur le site de campagne « Partage tes couleurs ».

 

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Sortie cinéma : coup de projecteur sur les enfants hospitalisés avec Le Grand Cirque

Le Grand Cirque est une co-production belge sortie sur les écrans le 15 février dernier. L’acteur principal et co-auteur est l’humoriste Booder qui fut lui même un enfant hospitalisé. Ayant gardé un souvenir impérissable des clowns qui venaient à son chevet, il se rend lui-même régulièrement dans divers hôpitaux pour faire sourire les enfants. Et c’est naturellement qu’il a eu envie d’en faire un film pour plonger ces petits patients et ces clowns hospitaliers dans la lumière. 

« À l’occasion d’une visite à un ami à l’hôpital pédiatrique Robert Debré à Paris (Ndlr : tourné en réalité au sein d’une aile désaffectée de l’hôpital Brugmann à Bruxelles), Momo, un comédien en manque de rôles, fait la rencontre de Michel, le directeur d’une association de clowns bénévoles, qui rend visite aux enfants hospitalisés. Grace aux encouragements et à la confiance de Michel, Momo se laisse convaincre de jouer un rôle dans la vie de ces enfants. Son défi : les faire rire malgré la maladie. Très rapidement, les enfants tombent sous son charme cartoonesque et Momo fait partie intégrante du service pédiatrique. Avec la complicité de Michel son mentor et de Bénédicte, une infirmière de l’hôpital, Momo va avoir l’idée de mettre en scène un spectacle de cirque au sein de l’hôpital dans lequel chaque enfant aura un rôle déterminant… », peut-on lire sur AlloCiné.

Booder, un enfant miraculé

Lorsque l’humoriste Booder est né, en 1978 au Maroc, le médecin a dit à sa mère qu’« il ne passera pas l’hiver » en raison d’une complication respiratoire, d’un asthme prononcé et d’une bronchiolite aiguë. Le réalisateur/acteur/scénariste se rappelle, pour Allociné : « J’ai donc eu un début de vie assez tragique, mais mon père, qui travaillait en France à ce moment-là, ne s’est pas résigné : il s’est débrouillé pour nous faire venir à Paris et j’ai ainsi passé mes trois premières années à l’hôpital Necker pour enfants malades. C’est à cette occasion que j’ai découvert le métier de clown dans les hôpitaux. Trente ans plus tard, quand je suis devenu comédien et que j’ai commencé à rendre visite à mon tour aux enfants malades dans les hôpitaux, j’ai redécouvert ces clowns et j’ai eu envie d’écrire un film pour leur rendre hommage. »

Scènes de sa vie corédigées avec une scénariste

Au départ, Booder avait écrit des scènes qu’il avait lui-même vécues, mais il éprouvait des difficultés à les scénariser. Il fit donc appel à une professionnelle de l’écriture scénaristique. Il précise : « J’ai rencontré Gaëlle qui a été touchée par cette histoire et grâce au Covid, on a eu le temps d’échanger des idées et de confronter nos points de vue, et elle m’a apporté la force scénaristique de l’histoire qui me manquait. Ensuite, il m’a paru logique et naturel qu’elle soit coréalisatrice à mes côtés. »
Il s’est également fait aider par un clown hospitalier professionnel qui lui a en quelque sorte appris le métier pour que le film soit le plus réaliste possible.

Acteurs non-professionnels

Booder n’a pas engagé d’enfants comédiens car il tenait à ce que les personnages du film dégagent quelque chose de « frais » : « Après un casting traditionnel, on a organisé des lectures et des ateliers pour qu’ils répètent les scènes une par une et pour que chacun sache précisément ce qu’il avait à faire sur le plateau. J’ai expliqué à chacun quel était son rôle et le contexte particulier du film : je leur ai parlé de ces enfants malades qui rêvent seulement de se tenir debout. Il fallait vraiment les accompagner et faire de la pédagogie et il était fondamental d’instaurer une complicité et un climat de rigolade avec eux », a confié le cinéaste à Allociné.

Les Clowns à l’hôpital aussi en Belgique

Inspirés par le Rire Médecin à Paris et par les Docteurs Zinzins à Bruxelles, Les Clowns à l’hôpital sont nés en 1995 et sont soutenus par la Commission Communautaire française. Depuis plus de 20 ans, les clowns de l’association tentent d’ « apporter de la tendresse, de la fantaisie et du rêve dans les services de pédiatrie sans pour autant vouloir décrocher le rire à tout prix. » Ils tentent aussi, depuis toutes ces années, de légitimer au maximum leur pratique. Et ils ont en partie réussi grâce, notamment, à leur code de déontologie, à la charte des clowns à l’hôpital qu’ils ont rédigés et enfin, au travers des différents écrits publiés par le réseau Art et Santé ; « un canal fiable » qui leur permet de faire passer leurs idées, leurs réflexions et leurs questionnements.

 

 

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